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Il peut arriver que vous deviez utiliser MyCareNet et que vous constatiez que le système ne marche pas. Il faut alors expliquer à l'inconnu(e) de l'autre côté du comptoir qu'il ou elle va devoir payer le prix plein parce que vous n'êtes pas en mesure de vérifier s'il ou elle est assuré(e). Frustrant pour tout le monde. Certes, aucun système n'est infaillible et on peut accepter qu'un système soit 'down' 0,1 pour cent du temps, soit 8,78 heures par an. Or, cette année, nous en sommes déjà à 13 heures d'indisponibilité et nous en avons eu 44 l'année passée. Par rapport aux 6 milliards (!) d'opérations effectuées chaque année, cela peut sembler insignifiant, mais imaginez que cela tombe sur vous et votre patient. Il faudrait être de bien mauvaise foi pour affirmer que seul le pharmacien est préoccupé par ces problèmes. Nous avons même pu remarquer le branle-bas de combat qui régnait chez eHealth, passé en mode urgence vendredi matin, et la mobilisation de Frank Robben - le grand patron - lui-même. Même les dirigeants de l'APB ont vu leur journée de pont tourner court. Cependant, personne n'est à l'abri d'une cyber attaque massive venant de l'étranger - un fléau auquel sont confrontés tous les grands systèmes internet - surtout si vous n'êtes pas disposé à céder le moindre millimètre de sécurité de votre système. Une solution a été assidûment recherchée et aurait désormais été trouvée. Mais à quel prix ? Cela m'étonnerait beaucoup que les sociétés informatiques acceptent d'adapter leurs logiciels gratuitement. Les nouveaux logiciels devront être équipés par défaut de la 'ligne d'urgence' du Collège Intermutualiste National, tandis que les anciens devront être mis à jour. Nous pouvons donc nous attendre (une fois de plus) à toutes sortes de bricolage de logiciels pendant les vacances. S'agit-il d'une maladie d'enfance ? Non. Il s'agit d'un fléau mondial et Robben a beau répéter à qui veut l'entendre qu'il ne comprend pas comment quelqu'un peut trouver cela amusant que d'inonder tout un système de données, il y a peu de chance que cela ait le moindre impact sur les coupables. Parfois, ils le font pour le sport, explique Kristof Van der Stadt de DataNews. " Pour prouver qu'ils en sont capables. " Parfois, il s'agit d'une attaque en bonne et due forme. Pour nous, cela ne fait pas de différence. Il faudrait surtout que l'on trouve une solution. Il paraîtrait qu'une solution soit en préparation... Encore 50 fois dormir...