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Ces sujets ont été équipés d'un pédomètre pour mesurer objectivement leur degré d'activités physiques et ont été répartis en trois groupes par randomisation, un groupe contrôle dans lequel étaient donnés les conseils hygiéno-diététiques habituels de vie saine et deux groupes interventions recevant en plus une estimation du risque de diabète basée soit sur le profil génétique soit sur le profil phénotypique. Après 8 semaines, l'incidence de ces renseignements a été évaluée sur le niveau d'activités physiques (critère principal) ainsi que sur le poids, le régime alimentaire, le degré d'inquiétude et/ou d'anxiété. Les investigateurs rapportent que la perception du risque de diabète était significativement plus importante chez les sujets des deux groupes intervention, mais c'est la seule différence observée. La communication d'une estimation précise du risque n'a entraîné de modifications du degré d'activités physiques ni dans les groupes interventions par rapport au groupe contrôle, ni entre les deux groupes interventions. Il n'y avait pas non plus de différences pour les autres critères évalués.