Et voilà : mon mémoire est bouclé, imprimé, relié et remis à heure et à temps ! Reste la partie la plus stressante, la soutenance à la fin du mois. Enfin, "la plus stressante", c'est tout relatif, car les six dernières semaines non plus n'ont pas été de tout repos... puisqu'il a été décidé en concertation avec mon copromoteur et mon accompagnateur bernois que l'objet de mes recherches devait être légèrement (comprenez, radicalement) revu ! Au départ, j'étais supposée investiguer si un certain appareil se prêtait au dépistage de certaines substances - oui, je sais, cela reste très vague, mais je n'ai pas le droit de vous en dire plus sur le thème de mon mémoire (tenue au secret, vous savez bien...). La raison pour laquelle j'ai finalement dû changer de cap est que la machine n'avait toujours pas livré le moindre résultat utilisable après un mois d'essais, malgré de multiples adaptations des paramètres sur la base de la littérature disponible. Lorsque mon mentor a décidé d'examiner l'affaire de plus près et n'a pas eu plus de succès que moi, nous avons bien dû nous rendre à l'évidence : l'appareil ne faisait pas ce qu'il aurait dû.

La fête d'adieu sur le Lac Léman était une nuit de folie pour clôturer en beauté une semaine... de soirées d'adieu dans notre kot!

Bref, à six semaines de la ligne d'arrivée, j'ai pu reprendre mes tests à zéro avec une collection d'autres dispositifs. Mais j'y arriverais certainement... à condition de carburer à l'adrénaline pendant un mois et demi, m'a rassuré mon copromoteur avec une tape d'encouragement sur l'épaule. "Wir schaffen das ", version suisse. Et au final, oui, j'y suis arrivée, même si j'étais déjà de retour au pays lorsqu'on m'a envoyé par e-mail les derniers résultats à traiter.

Lors de mon dernier weekend sur place, j'ai tout de même eu l'occasion de me défouler un peu lors de la fête d'adieu organisée par les universités suisses pour les étudiants Erasmus : un dîner vespéral à bord d'un bateau descendant le Lac Léman jusqu'à Lausanne, où nous attendait une soirée à une adresse branchée. L'université de Berne s'était vu attribuer treize billets pour l'événement, qui ont tous été raflés par les étudiants étrangers de la Studentenlogierhaus Fellergut. Une nuit de folie pour clôturer en beauté une semaine... de soirées d'adieu dans notre kot !

Mon aventure Erasmus ne s'arrête toutefois pas tout à fait là. Le jour après ma défense de mémoire, j'ai prévu un dernier aller-retour à Berne avec ma condisciple de l'UGent pour clôturer notre bucket list par un plongeon dans l'Aare. Début juillet, nous accueillerons ensuite nos cokoteurs australiens en Belgique pour une visite éclair... et début août, après mon premier mois de stage en officine, direction Oslo pour y retrouver nos contacts bernois originaires de Suède et de Finlande. Ciao !

Et voilà : mon mémoire est bouclé, imprimé, relié et remis à heure et à temps ! Reste la partie la plus stressante, la soutenance à la fin du mois. Enfin, "la plus stressante", c'est tout relatif, car les six dernières semaines non plus n'ont pas été de tout repos... puisqu'il a été décidé en concertation avec mon copromoteur et mon accompagnateur bernois que l'objet de mes recherches devait être légèrement (comprenez, radicalement) revu ! Au départ, j'étais supposée investiguer si un certain appareil se prêtait au dépistage de certaines substances - oui, je sais, cela reste très vague, mais je n'ai pas le droit de vous en dire plus sur le thème de mon mémoire (tenue au secret, vous savez bien...). La raison pour laquelle j'ai finalement dû changer de cap est que la machine n'avait toujours pas livré le moindre résultat utilisable après un mois d'essais, malgré de multiples adaptations des paramètres sur la base de la littérature disponible. Lorsque mon mentor a décidé d'examiner l'affaire de plus près et n'a pas eu plus de succès que moi, nous avons bien dû nous rendre à l'évidence : l'appareil ne faisait pas ce qu'il aurait dû.Bref, à six semaines de la ligne d'arrivée, j'ai pu reprendre mes tests à zéro avec une collection d'autres dispositifs. Mais j'y arriverais certainement... à condition de carburer à l'adrénaline pendant un mois et demi, m'a rassuré mon copromoteur avec une tape d'encouragement sur l'épaule. "Wir schaffen das ", version suisse. Et au final, oui, j'y suis arrivée, même si j'étais déjà de retour au pays lorsqu'on m'a envoyé par e-mail les derniers résultats à traiter.Lors de mon dernier weekend sur place, j'ai tout de même eu l'occasion de me défouler un peu lors de la fête d'adieu organisée par les universités suisses pour les étudiants Erasmus : un dîner vespéral à bord d'un bateau descendant le Lac Léman jusqu'à Lausanne, où nous attendait une soirée à une adresse branchée. L'université de Berne s'était vu attribuer treize billets pour l'événement, qui ont tous été raflés par les étudiants étrangers de la Studentenlogierhaus Fellergut. Une nuit de folie pour clôturer en beauté une semaine... de soirées d'adieu dans notre kot !Mon aventure Erasmus ne s'arrête toutefois pas tout à fait là. Le jour après ma défense de mémoire, j'ai prévu un dernier aller-retour à Berne avec ma condisciple de l'UGent pour clôturer notre bucket list par un plongeon dans l'Aare. Début juillet, nous accueillerons ensuite nos cokoteurs australiens en Belgique pour une visite éclair... et début août, après mon premier mois de stage en officine, direction Oslo pour y retrouver nos contacts bernois originaires de Suède et de Finlande. Ciao !