Tandis qu'hier, à Vienne et dans la plupart des villes d'Autriche, les médecins battaient le pavé pour protester contre le projet de loi de réforme de la santé, les pharmaciens en profitaient pour délivrer des médicaments à prescription obligatoire, sans ordonnance.

Les 1 370 pharmacies du pays prenaient ainsi le relais des prescripteurs comme les y autorise la loi. En effet, en l'absence de prescripteurs et en cas d'urgence, les pharmaciens peuvent délivrer des médicaments à prescription obligatoire. L'Ordre national des pharmaciens ne s'était pas privé de le rappeler à la population. Seule restriction, les officinaux doivent dispenser le médicament sous le plus petit conditionnement existant sur le marché.

Le président de l'Ordre national des pharmaciens s'était certes montré compréhensif face au mouvement des médecins : "Nous comprenons les soucis des médecins face à la prochaine réforme de la santé. Les économies réalisées dans le secteur de la santé doivent être effectuées au travers d'une réforme structurelle et une réforme de l'administration, et non sur le dos des professionnels de santé." Une solidarité qui reste cependant de façade. Car la journée de grève a été l'occasion d'une belle riposte pour les pharmaciens, confrontés à la demande récurrente des médecins de pouvoir délivrer des médicaments.

Lequotidiendupharmacien.fr

Tandis qu'hier, à Vienne et dans la plupart des villes d'Autriche, les médecins battaient le pavé pour protester contre le projet de loi de réforme de la santé, les pharmaciens en profitaient pour délivrer des médicaments à prescription obligatoire, sans ordonnance.Les 1 370 pharmacies du pays prenaient ainsi le relais des prescripteurs comme les y autorise la loi. En effet, en l'absence de prescripteurs et en cas d'urgence, les pharmaciens peuvent délivrer des médicaments à prescription obligatoire. L'Ordre national des pharmaciens ne s'était pas privé de le rappeler à la population. Seule restriction, les officinaux doivent dispenser le médicament sous le plus petit conditionnement existant sur le marché.Le président de l'Ordre national des pharmaciens s'était certes montré compréhensif face au mouvement des médecins : "Nous comprenons les soucis des médecins face à la prochaine réforme de la santé. Les économies réalisées dans le secteur de la santé doivent être effectuées au travers d'une réforme structurelle et une réforme de l'administration, et non sur le dos des professionnels de santé." Une solidarité qui reste cependant de façade. Car la journée de grève a été l'occasion d'une belle riposte pour les pharmaciens, confrontés à la demande récurrente des médecins de pouvoir délivrer des médicaments.Lequotidiendupharmacien.fr