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Le cholestérol appartient à la catégorie des lipides et plus précisément des stérols. Il s'agit d'une substance vitale et nécessaire que l'on retrouve dans tout le corps ; il entre dans la composition des membranes cellulaires, il participe à la synthèse des hormones stéroïdiennes. Le tout est de ne pas en avoir en excès, car il peut alors s'accumuler dans les vaisseaux et provoquer des maladies cardiovasculaires ou des accidents vasculaires cérébraux tant redoutés. Le cholestérol a besoin d'être associé à des lipoprotéines pour voyager dans le sang et on distinguera 2 types de cholestérol: s'il est lié à des protéines de basse densité (LDL), on parlera de " mauvais " cholestérol car il risque de s'accumuler sur les parois artérielles et provoquer ainsi les problèmes précités et s'il est lié à des protéines de haute densité (HDL), on parlera de " bon " cholestérol car il est transporté vers le foie pour être utilisé. La majeure partie du cholestérol est synthétisée par le foie (80 %) et le reste est apporté par l'alimentation (20 %). Influence du mode de vie Certains facteurs prédisposent à avoir un taux élevé. Si on ne peut influencer certains d'entre eux (âge, antécédents familiaux), on peut agir sur le mode de vie: poids, sédentarité, tabagisme, stress, etc. Par exemple, une activité physique régulière diminue le risque de cardiopathie et d'AVC de moitié. Trente minutes d'activité modérée chaque jour (par exemple : de la marche) peuvent accroître le taux de HDL de 5 à 6 %. Une perte de poids de 5 kg peut augmenter ce taux de 10 %. Ces effets étant cumulatifs, cela donne à réfléchir....De même, fumer augmente la proportion de cholestérol LDL. Quel type d'alimentation adopter ? Le cholestérol alimentaire provient du gras. Ce sont les acides gras saturés et les acides gras trans qui font le plus augmenter le taux de cholestérol LDL. Les acides gras saturés proviennent principalement des graisses animales (viandes grasses, beurre, fromages, jaune d'oeuf...) mais aussi du règne végétal (huile de palme, noix de coco). Les acides gras trans se retrouvent dans les aliments préparés industriellement où dans certaines margarines, par exemple. Non seulement, ils augmentent le taux de cholestérol LDL mais ils font aussi diminuer le taux de cholestérol HDL. Par contre, il existe des graisses qui font baisser le taux de cholestérol LDL ; ce sont ces fameux acides gras oméga 3 contenus dans les poissons gras, l'huile de soja, de noix, de noisette, les graines de lin. Une alimentation riche en fibres solubles (céréales, légumineuses, fruits, légumes) aura également un effet bénéfique. Mais si le gras est souvent incriminé pour ses effets délétères au niveau du cholestérol, il ne faut pas négliger pour autant le rôle néfaste de l'excès de sucre. En effet, il influence les lipides sanguins par l'intermédiaire du métabolisme de l'insuline. Un taux sanguin d'insuline élevé favorisera la production hépatique de triglycérides, de cholestérol, dont le LDL, et le stockage des graisses. Celles-ci iront se loger autour des viscères, augmentant ainsi le tour de taille et secrétant des substances pro-inflammatoires et oxydatives qui peuvent être à l'origine de nombreux problèmes de santé dont les maladies cardiovasculaires. Que faire si le taux de cholestérol est trop élevé ? A partir d'un certain taux de cholestérol, si tous les efforts au niveau du mode de vie ont été effectués sans résultats satisfaisants, le médecin décidera d'un traitement, le plus souvent à base de statines. Leur effet est maintenant bien démontré pour faire baisser le taux de cholestérol. Idéalement, la prise en charge doit être globale et outre les traitements médicamenteux, les règles diététiques et de bonne hygiène de vie restent d'application. Cependant, dans certains cas des alternatives à base de compléments alimentaires ou de plantes peuvent apporter une aide bienvenue. D'après un panel de médecins réunis autour de cette problématique, les principales indications pour utiliser ces alternatives sont l'intolérance aux statines, la prévention primaire chez des patients à risque faible avec un taux légèrement trop élevé ou chez des fumeurs avec un taux normal.