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En réaction aux informations erronées publiées dans certains médias, la ministre De Block précise que: "La sécurité sociale ne dépense pas 500 millions d'euros de trop pour le traitement de la cécité des personnes âgées. Grâce à une procédure contractuelle, nous avons pu réduire le prix des médicaments pour les yeux. Par conséquent, le traitement avec Lucentis a un coût identique à celui de l'Avastin, parfois utilisé pour traiter la cécité chez les personnes âgées. Les patients ont aussi la certitude absolue que leur médicament est sans danger". Pour le traitement de la cécité liée à l'âge, jusqu'à récemment, deux médicaments étaient utilisés dans notre pays: le Lucentis, un médicament contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge, et l'Avastin, un médicament contre le cancer utilisé "off-patent". Comme Lucentis coûtait très cher, son remboursement était limité dans le temps et les patients nécessitant un traitement plus long devaient le payer de leur poche. Comme alternative, certains ophtalmologues ont prescrit l'Avastin, non remboursé, mais dont le coût était moindre que le Lucentis au prix coûtant.Le ministre De Block a donc cherché une autre solution et, en négociant un contrat, elle a pu réduire considérablement le prix du Lucentis. Résultat? "Le traitement de la cécité chez les personnes âgées avec Lucentis a aujourd'hui un coût identique à celui de l'utilisation "off-patent" de l'Avastin. Ainsi, le gouvernement ne dépense pas plus et le patient a la certitude que son traitement est sûr à 100%".