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Cium (Comité interuniversitaire des étudiants en médecine), Conseil de la Jeunesse et Unécof (Union des étudiants de la communauté française) s'inquiètent des conséquences du numerus clausus sur les étudiants actuellement inscrits en médecine. Selon le Cium, 50% des diplômés en médecine de cette année et 60% des dentistes, ne pourront pas exercer. "Les appels aux co-formateurs par rapport aux numéros Inami sont restés sans réponse", indiquent les représentants étudiants. Qui ont écrit un courrier adressé à Charles Michel, co-formateur MR. Ce courrier demande " l'inclusion d'une garantie pour tous les étudiants en cours de cursus en médecine et dentisterie d'obtenir un numéro Inami et une place de stage ". Cette garantie doit être ni plus ni moins " inscrite dans la prochaine déclaration gouvernementale " par le MR en tant que seul parti francophone de la future majorité fédérale. Les étudiants attendent une réponse avant demain mardi, 20 heures ! Faute de quoi, la première mesure de " rétorsion " est un appel à manifestation devant le siège du MR mercredi à 11 h 00. Cet appel concerne les 10.000 étudiants en médecine et en dentisterie ainsi que les syndicats, organisations de jeunesses et associations de patients. Un travail de sensibilisation au sein des hôpitaux sera mené conjointement. En mars dernier, les partis politiques francophones s'étaient engagés à obtenir un numéro Inami aux étudiants en cours de cursus, affirme le Cium, courriers à l'appui. Le MR indiquait pour sa part : " Nous dénonçons depuis longtemps cette situation notamment via les prises de position du sénateur Jacques Brotchi. Pour nous, il est inacceptable que des étudiants ayant réussi six ou sept années d'un cursus long et difficile ne puissent au terme de celui-ci pratiquer une profession qui leur a demandé de nombreux sacrifices à eux et à leurs familles. "