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La moitié des médicaments qui passent chaque jour par-dessus le comptoir ne comportent aucun risque pour le futur utilisateur. Il n'existe une contre-indication à s'asseoir derrière un volant que dans 5 % des cas. En cause : l'action du médicament, mais aussi la combinaison avec de l'alcool ou d'autres comprimés, qui peuvent sérieusement hypothéquer l'aptitude à la conduite. Notice insuffisante " La notice aide le patient à savoir s'il peut utiliser le médicament et si oui, comment il doit adapter en conséquence son comportement au volant ", affirme le professeur De Gier de l'Université royale de Groningue. Médecins et pharmaciens oublient aussi bien souvent de rappeler les dangers potentiels liés au traitement. Triangle d'avertissement Les experts présents à Cologne ont proposé de lancer un système d'avertissement uniforme pour tous les pays européens. Ce dernier consisterait en plusieurs catégories de pictogrammes rectangles imprimés sur les boîtes de médicaments. Chacun de ces rectangles contiendrait un triangle avec une image d'une voiture et un chiffre compris entre 0 et 3. Les médicaments pouvant entrainer de forts effets secondaires sur l'aptitude au volant (comme les calmants et les somnifères) seraient frappés du chiffre 3. Les moins dangereux (antihistaminiques) se verraient doter du chiffre 1.