"L'OMS nous a escroqués", a-t-il accusé, après avoir déclaré au moment où il signait ce décret que la contribution des États-Unis à l'organisation internationale était beaucoup plus importante que celle de la Chine.

Lire la réaction de l'OMS : " Une annonce au plus mauvais moment "

Ce mardi, la Chine s'est engagée à soutenir l'OMS. "Le rôle de l'OMS doit être renforcé, pas affaibli", a souligné le porte-parole de la diplomatie chinoise, Guo Jiakun, ajoutant que "la Chine, comme elle l'a toujours fait, soutiendra l'OMS dans l'accomplissement de ses missions" pour promouvoir "la santé de l'humanité".

La Chine s'est également déclarée "inquiète" de la nouvelle sortie des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat. "Le changement climatique est un défi commun auquel est confrontée toute l'humanité, et aucun pays ne peut rester insensible ou résoudre le problème tout seul", a noté Guo Jiakun à ce sujet.

Sortie des accords de Paris

Le 47e président des États-Unis, Donald Trump, tout juste investi, a commencé à signer une série de décrets lundi soir. Y figure également le retrait de l'accord de Paris sur le climat.

Le républicain, notoirement climatosceptique, a tenu parole en signant dès le premier jour de son retour au pouvoir un décret présidentiel sur le retrait de l'Accord de Paris puis une lettre aux Nations unies en ce sens. Ce retrait hautement symbolique devrait entrer en vigueur dans un an.

Ce retrait de l'accord de Paris est une mesure qui met en péril les efforts mondiaux visant à freiner le changement climatique et, par là, la santé de millions d'Américains.

Renforcement de la peine de mort

Parmi les nombreux décrets signés lundi soir par le nouveau président américain, figure un qui rétabli la peine de mort au niveau fédéral, rapportent le New York Times et le Washington Post.

Le ministère de la Justice est assigné à exiger la peine de mort pour des crimes très graves, quand un fonctionnaire fédéral est tué ou quand l'accusé est une personne en séjour illégal aux USA.

Le président sortant Joe Biden a récemment commué la peine de 37 sur 40 condamnés à mort à une peine d'emprisonnement à perpétuité. Il a agi de la sorte selon les médias américains pour empêcher qu'ils reçoivent une injection létale sous la nouvelle administration Trump.

Lors des six derniers mois sous le premier mandat de Donald Trump à la présidence des États-Unis, 13 condamnés ont été exécutés, soit plus que sous aucun autre président en cent ans. Durant sa campagne, Donald Trump a promis d'étendre le recours à la peine de mort au niveau fédéral sous sa présidence.

Fin du " délire transgenre "

Donald Trump signe également un décret ordonnant à son administration de "reconnaître" l'existence de seulement "deux sexes" définis à la naissance et veut supprimer les aides fédérales visant à favoriser la diversité au sein du gouvernement, ont affirmé lundi de futurs responsables de la Maison Blanche, peu avant l'investiture du républicain.

Le décret a pour but de "défendre les femmes face à l'extrémisme idéologique du genre et à restaurer la vérité biologique au sein de l'État fédéral", a affirmé à la presse un responsable sous couvert de l'anonymat, précisant que l'identité sexuelle des individus serait désormais définie à la naissance.

"Ce que nous faisons aujourd'hui, c'est d'affirmer que la politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes: l'homme et la femme", a indiqué cette source. "Il s'agit de sexes qui ne sont pas modifiables et qui s'appuient sur une réalité fondamentale et incontestable", a ajouté la même source. Durant sa campagne, Donald Trump avait promis à plusieurs reprises de mettre fin au "délire transgenre".

L'une des conséquences concrètes de cette politique sera de supprimer le genre "X", ni masculin ni féminin, pour les personnes se reconnaissant comme non binaires, "sur les documents officiels du gouvernement, y compris les passeports et les visas (qui) reflèteront fidèlement le sexe", a indiqué le responsable à la presse. Cette possibilité avait été ouverte durant le mandat de Joe Biden.

Les thérapies de transition menacées

Donald Trump avait fait campagne en promettant d'ordonner à toutes les agences fédérales de cesser de soutenir les soins de transition de genre. Il avait aussi promis de "tenir les hommes éloignés du sport féminin", assignant toute personne transgenre à son sexe de naissance.

Environ la moitié des États américains, le plus souvent dirigés par des conservateurs, interdisent déjà aux étudiants transgenres de s'aligner en compétition dans une catégorie autre que celle du genre qui leur a été assigné à la naissance.

Selon l'organisation Human Rights Campaign, 26 États américains interdisent aussi les thérapies de transition pour les mineurs, une interdiction que Donald Trump a promis d'élargir au reste des États-Unis, notamment en supprimant des aides fédérales.

Selon le Williams Institute de l'université de Californie, environ 1,6 million de personnes de plus de 13 ans, dont 300.000 adolescents, s'identifient comme transgenre aux États-Unis, mais cela ne signifie pas qu'ils ont tous entamé des thérapies de transition.

Le président élu des États-Unis veut aussi supprimer les aides fédérales aux programmes soutenant la diversité dans l'administration, ont affirmé lundi les mêmes responsables de sa future équipe. "Nous allons mettre fin à ce type de financement, nous allons mettre un terme à ces programmes", a expliqué l'une des sources, en pointant des formations sur l'antiracisme et la diversité.

"L'OMS nous a escroqués", a-t-il accusé, après avoir déclaré au moment où il signait ce décret que la contribution des États-Unis à l'organisation internationale était beaucoup plus importante que celle de la Chine.Ce mardi, la Chine s'est engagée à soutenir l'OMS. "Le rôle de l'OMS doit être renforcé, pas affaibli", a souligné le porte-parole de la diplomatie chinoise, Guo Jiakun, ajoutant que "la Chine, comme elle l'a toujours fait, soutiendra l'OMS dans l'accomplissement de ses missions" pour promouvoir "la santé de l'humanité".La Chine s'est également déclarée "inquiète" de la nouvelle sortie des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat. "Le changement climatique est un défi commun auquel est confrontée toute l'humanité, et aucun pays ne peut rester insensible ou résoudre le problème tout seul", a noté Guo Jiakun à ce sujet.Le 47e président des États-Unis, Donald Trump, tout juste investi, a commencé à signer une série de décrets lundi soir. Y figure également le retrait de l'accord de Paris sur le climat. Le républicain, notoirement climatosceptique, a tenu parole en signant dès le premier jour de son retour au pouvoir un décret présidentiel sur le retrait de l'Accord de Paris puis une lettre aux Nations unies en ce sens. Ce retrait hautement symbolique devrait entrer en vigueur dans un an.Ce retrait de l'accord de Paris est une mesure qui met en péril les efforts mondiaux visant à freiner le changement climatique et, par là, la santé de millions d'Américains.Parmi les nombreux décrets signés lundi soir par le nouveau président américain, figure un qui rétabli la peine de mort au niveau fédéral, rapportent le New York Times et le Washington Post. Le ministère de la Justice est assigné à exiger la peine de mort pour des crimes très graves, quand un fonctionnaire fédéral est tué ou quand l'accusé est une personne en séjour illégal aux USA. Le président sortant Joe Biden a récemment commué la peine de 37 sur 40 condamnés à mort à une peine d'emprisonnement à perpétuité. Il a agi de la sorte selon les médias américains pour empêcher qu'ils reçoivent une injection létale sous la nouvelle administration Trump. Lors des six derniers mois sous le premier mandat de Donald Trump à la présidence des États-Unis, 13 condamnés ont été exécutés, soit plus que sous aucun autre président en cent ans. Durant sa campagne, Donald Trump a promis d'étendre le recours à la peine de mort au niveau fédéral sous sa présidence.Donald Trump signe également un décret ordonnant à son administration de "reconnaître" l'existence de seulement "deux sexes" définis à la naissance et veut supprimer les aides fédérales visant à favoriser la diversité au sein du gouvernement, ont affirmé lundi de futurs responsables de la Maison Blanche, peu avant l'investiture du républicain. Le décret a pour but de "défendre les femmes face à l'extrémisme idéologique du genre et à restaurer la vérité biologique au sein de l'État fédéral", a affirmé à la presse un responsable sous couvert de l'anonymat, précisant que l'identité sexuelle des individus serait désormais définie à la naissance."Ce que nous faisons aujourd'hui, c'est d'affirmer que la politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes: l'homme et la femme", a indiqué cette source. "Il s'agit de sexes qui ne sont pas modifiables et qui s'appuient sur une réalité fondamentale et incontestable", a ajouté la même source. Durant sa campagne, Donald Trump avait promis à plusieurs reprises de mettre fin au "délire transgenre".L'une des conséquences concrètes de cette politique sera de supprimer le genre "X", ni masculin ni féminin, pour les personnes se reconnaissant comme non binaires, "sur les documents officiels du gouvernement, y compris les passeports et les visas (qui) reflèteront fidèlement le sexe", a indiqué le responsable à la presse. Cette possibilité avait été ouverte durant le mandat de Joe Biden.Donald Trump avait fait campagne en promettant d'ordonner à toutes les agences fédérales de cesser de soutenir les soins de transition de genre. Il avait aussi promis de "tenir les hommes éloignés du sport féminin", assignant toute personne transgenre à son sexe de naissance.Environ la moitié des États américains, le plus souvent dirigés par des conservateurs, interdisent déjà aux étudiants transgenres de s'aligner en compétition dans une catégorie autre que celle du genre qui leur a été assigné à la naissance.Selon l'organisation Human Rights Campaign, 26 États américains interdisent aussi les thérapies de transition pour les mineurs, une interdiction que Donald Trump a promis d'élargir au reste des États-Unis, notamment en supprimant des aides fédérales.Selon le Williams Institute de l'université de Californie, environ 1,6 million de personnes de plus de 13 ans, dont 300.000 adolescents, s'identifient comme transgenre aux États-Unis, mais cela ne signifie pas qu'ils ont tous entamé des thérapies de transition.Le président élu des États-Unis veut aussi supprimer les aides fédérales aux programmes soutenant la diversité dans l'administration, ont affirmé lundi les mêmes responsables de sa future équipe. "Nous allons mettre fin à ce type de financement, nous allons mettre un terme à ces programmes", a expliqué l'une des sources, en pointant des formations sur l'antiracisme et la diversité.