En juin 2018, cette agence avait édité un avis suite à l'expertise qu'elle avait réalisée sur la sécurité des protections intimes. Fin 2019, elle a revu cet avis pour le compléter par les résultats des essais complémentaires sur les coupes menstruelles et les tampons pour mieux caractériser les matériaux et estimer les risques de colonisation des différentes protections intimes par le staphylocoque doré.

L'enquête menée à cette occasion sur 1065 femmes, âgées de 13 à 50 ans, a mis en évidence une insuffisance des mesures d'hygiène, en particulier le lavage des mains, que ce soit avant le changement de protection intime (39% ne se lavent pas les mains) ou après (6% ne se lavent pas les mains, 35% les rincent juste sous l'eau). Elle a aussi montré que peu d'utilisatrices connaissent les risques des différentes protections et que les coupes menstruelles sont perçues comme les moins risquées.

"L'ensemble des répondantes a nettement exprimé un souhait d'information sur les symptômes, composition, mesure d'hygiène et de port. Dans le même temps, les femmes interrogées considèrent a priori les professionnels de santé comme des sources d'information de premier plan et de confiance", précise ce rapport.

L'agence confirme que "le principal risque documenté lié au port de protections intimes internes (tampon, coupe menstruelle) est le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) qui, bien que rare, peut entraîner de lourdes conséquences. Il est causé par une toxine, la TSST-1, produite par le staphylocoque doré. Les protections intimes externes (serviettes, protège-slips) n'ont jamais été impliquées dans le SCT menstruel. Le risque de développer un SCT menstruel augmente avec la durée de port des protections internes (...) Les recommandations figurant dans les notices d'utilisation des protections internes préconisent une durée de port maximale entre 4 à 8h. Ces recommandations semblent peu ou mal suivies par la majorité des femmes utilisant un tampon, si l'on considère les résultats de l'enquête qui montrent que 79% déclarent garder leur tampon toute la nuit sans le changer et que près de 30% ne changent pas de coupe menstruelle durant toute une journée (2% pour les tampons)".

L'Agence française rappelle donc aux utilisatrices l'importance de respecter les règles d'hygiène liées à l'utilisation des protections, notamment des tampons et des coupes menstruelles. Elle recommande de ne les utiliser que pendant les règles et de choisir une protection adaptée à son flux.

En juin 2018, cette agence avait édité un avis suite à l'expertise qu'elle avait réalisée sur la sécurité des protections intimes. Fin 2019, elle a revu cet avis pour le compléter par les résultats des essais complémentaires sur les coupes menstruelles et les tampons pour mieux caractériser les matériaux et estimer les risques de colonisation des différentes protections intimes par le staphylocoque doré.L'enquête menée à cette occasion sur 1065 femmes, âgées de 13 à 50 ans, a mis en évidence une insuffisance des mesures d'hygiène, en particulier le lavage des mains, que ce soit avant le changement de protection intime (39% ne se lavent pas les mains) ou après (6% ne se lavent pas les mains, 35% les rincent juste sous l'eau). Elle a aussi montré que peu d'utilisatrices connaissent les risques des différentes protections et que les coupes menstruelles sont perçues comme les moins risquées. "L'ensemble des répondantes a nettement exprimé un souhait d'information sur les symptômes, composition, mesure d'hygiène et de port. Dans le même temps, les femmes interrogées considèrent a priori les professionnels de santé comme des sources d'information de premier plan et de confiance", précise ce rapport. L'agence confirme que "le principal risque documenté lié au port de protections intimes internes (tampon, coupe menstruelle) est le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) qui, bien que rare, peut entraîner de lourdes conséquences. Il est causé par une toxine, la TSST-1, produite par le staphylocoque doré. Les protections intimes externes (serviettes, protège-slips) n'ont jamais été impliquées dans le SCT menstruel. Le risque de développer un SCT menstruel augmente avec la durée de port des protections internes (...) Les recommandations figurant dans les notices d'utilisation des protections internes préconisent une durée de port maximale entre 4 à 8h. Ces recommandations semblent peu ou mal suivies par la majorité des femmes utilisant un tampon, si l'on considère les résultats de l'enquête qui montrent que 79% déclarent garder leur tampon toute la nuit sans le changer et que près de 30% ne changent pas de coupe menstruelle durant toute une journée (2% pour les tampons)".L'Agence française rappelle donc aux utilisatrices l'importance de respecter les règles d'hygiène liées à l'utilisation des protections, notamment des tampons et des coupes menstruelles. Elle recommande de ne les utiliser que pendant les règles et de choisir une protection adaptée à son flux.