La moitié des appels au Centre Antipoisons concernent des médicaments. Il peut s'agir de problèmes de toxicomanie ou de tentatives de suicide, mais aussi d'erreurs thérapeutiques - cas de surdosage, mauvais produit, effets secondaires inattendus, mode d'administration erroné, interaction avec d'autres substances (autres médicaments, aliments, alcool...), prise de spécialités périmées, etc. Ce groupe représente environ un tiers des appels liés aux médicaments.

Les cas de surdosage sont particulièrement fréquents (4.900 appels) et concernent très souvent des enfants. Il arrive par exemple que les parents se rendent compte qu'ils ont tous les deux administré le même produit (un sirop contre la toux ou un antalgique, par exemple), qu'ils ont utilisé la mauvaise pipette de dosage ou une cuillère non standardisée, qu'ils ont donné à leur petit dernier la dose prévue pour son grand frère...

Les erreurs de produit ne sont toutefois pas en reste (environ 2.000 appels) : en laissant ses médicaments traîner sans emballage, on a vite fait de confondre un somnifère avec un antidépresseur ou un antidiarrhéique, d'utiliser un flacon de huile essentielle à la place d'une solution physiologique, etc. Le mode d'administration aussi est parfois une source d'erreurs, par exemple lorsque des gouttes auriculaires sont introduites dans l'oeil ou dans une narine.

Ces erreurs thérapeutiques concernent tant des adultes (60 %) que des enfants (40 %) et surviennent principalement le soir ou la nuit. La fatigue, une luminosité insuffisante ou un trouble de la vision expliquent alors sans doute que le patient confonde deux boîtes qui se ressemblent... mais il peut également arriver qu'un trouble de la mémoire conduise une personne âgée à prendre plusieurs fois la même pilule.

Les médicaments sont la première cause d'appels au Centre Antipoisons, suivis par les produits ménagers, les cosmétiques, les produits phytosanitaires, les plantes et champignons et les aliments. Les piqûres ou morsures d'animaux ne représentent par contre qu'une toute petite fraction des demandes.

Le nombre total d'appels augmente toutefois d'année en année... et le nombre d'appels concernant des médicaments avec lui.

Plus d'infos dans le Pharmacien d'aujourd'hui.

La moitié des appels au Centre Antipoisons concernent des médicaments. Il peut s'agir de problèmes de toxicomanie ou de tentatives de suicide, mais aussi d'erreurs thérapeutiques - cas de surdosage, mauvais produit, effets secondaires inattendus, mode d'administration erroné, interaction avec d'autres substances (autres médicaments, aliments, alcool...), prise de spécialités périmées, etc. Ce groupe représente environ un tiers des appels liés aux médicaments.Les cas de surdosage sont particulièrement fréquents (4.900 appels) et concernent très souvent des enfants. Il arrive par exemple que les parents se rendent compte qu'ils ont tous les deux administré le même produit (un sirop contre la toux ou un antalgique, par exemple), qu'ils ont utilisé la mauvaise pipette de dosage ou une cuillère non standardisée, qu'ils ont donné à leur petit dernier la dose prévue pour son grand frère...Les erreurs de produit ne sont toutefois pas en reste (environ 2.000 appels) : en laissant ses médicaments traîner sans emballage, on a vite fait de confondre un somnifère avec un antidépresseur ou un antidiarrhéique, d'utiliser un flacon de huile essentielle à la place d'une solution physiologique, etc. Le mode d'administration aussi est parfois une source d'erreurs, par exemple lorsque des gouttes auriculaires sont introduites dans l'oeil ou dans une narine.Ces erreurs thérapeutiques concernent tant des adultes (60 %) que des enfants (40 %) et surviennent principalement le soir ou la nuit. La fatigue, une luminosité insuffisante ou un trouble de la vision expliquent alors sans doute que le patient confonde deux boîtes qui se ressemblent... mais il peut également arriver qu'un trouble de la mémoire conduise une personne âgée à prendre plusieurs fois la même pilule.Les médicaments sont la première cause d'appels au Centre Antipoisons, suivis par les produits ménagers, les cosmétiques, les produits phytosanitaires, les plantes et champignons et les aliments. Les piqûres ou morsures d'animaux ne représentent par contre qu'une toute petite fraction des demandes.Le nombre total d'appels augmente toutefois d'année en année... et le nombre d'appels concernant des médicaments avec lui.Plus d'infos dans le Pharmacien d'aujourd'hui.