"Les universités européennes enfreignent largement les règles de transparence pour les essais cliniques portant sur des médicaments", précise Test Achats qui a participé à une enquête menée par une coalition internationale d'organisations indépendantes (TranspariMED (RU), BUKO Pharma-Kampagne (Allemagne), Health Action International (Pays-Bas) et Test Achats). "La non-publication ou la publication tardive de tous les résultats de ces essais n'est pas seulement un gaspillage de fonds publics, mais a également des conséquences néfastes pour les patients et la santé publique", ajoute la coalition qui exige que les autorités et les universités fassent une priorité de la publication des résultats de tous les essais cliniques.

L'Association de défense des consommateurs rappelle que l'Europe, via l'EMA, impose un certain nombre de règles aux promoteurs d'essais cliniques de médicaments: par exemple, enregistrer tous leurs essais dans un registre européen avant de recruter le premier patient et d'y publier un résumé des résultats dans les 12 mois suivant la fin de l'étude (6 mois pour les études sur les médicaments pédiatriques).

La coalition a mené son enquête dans 30 universités européennes réparties dans 10 pays et, pour la Belgique, dans 3 universités: l'ULB, la KULeuven et l'UGent.

Résultats? Les universités européennes de l'enquête ne remplissent leur obligation de publication que pour 17% des essais réalisés. En Belgique, en moyenne 3,9% des résultats ont été publiés: la KULeuven obtient un pourcentage de 12,5%, l'ULB et l'UGent n'ont publié les résultats d'aucune étude. Les universités en France, Italie, Norvège et Suède n'ont publié aucun résultat dans le registre, seul le Royaume-Uni se distingue avec un taux de publication moyen de 70%. Certaines universités du panel européen obtiennent de bons résultats avec un taux de publication de 80 et 90%, montrant qu'il est possible de respecter les exigences européennes. Pour la coalition, les bons résultats s'expliquent par les pressions exercées par diverses ONG et par le Parlement sur les universités.

"Les universités européennes enfreignent largement les règles de transparence pour les essais cliniques portant sur des médicaments", précise Test Achats qui a participé à une enquête menée par une coalition internationale d'organisations indépendantes (TranspariMED (RU), BUKO Pharma-Kampagne (Allemagne), Health Action International (Pays-Bas) et Test Achats). "La non-publication ou la publication tardive de tous les résultats de ces essais n'est pas seulement un gaspillage de fonds publics, mais a également des conséquences néfastes pour les patients et la santé publique", ajoute la coalition qui exige que les autorités et les universités fassent une priorité de la publication des résultats de tous les essais cliniques.L'Association de défense des consommateurs rappelle que l'Europe, via l'EMA, impose un certain nombre de règles aux promoteurs d'essais cliniques de médicaments: par exemple, enregistrer tous leurs essais dans un registre européen avant de recruter le premier patient et d'y publier un résumé des résultats dans les 12 mois suivant la fin de l'étude (6 mois pour les études sur les médicaments pédiatriques).La coalition a mené son enquête dans 30 universités européennes réparties dans 10 pays et, pour la Belgique, dans 3 universités: l'ULB, la KULeuven et l'UGent. Résultats? Les universités européennes de l'enquête ne remplissent leur obligation de publication que pour 17% des essais réalisés. En Belgique, en moyenne 3,9% des résultats ont été publiés: la KULeuven obtient un pourcentage de 12,5%, l'ULB et l'UGent n'ont publié les résultats d'aucune étude. Les universités en France, Italie, Norvège et Suède n'ont publié aucun résultat dans le registre, seul le Royaume-Uni se distingue avec un taux de publication moyen de 70%. Certaines universités du panel européen obtiennent de bons résultats avec un taux de publication de 80 et 90%, montrant qu'il est possible de respecter les exigences européennes. Pour la coalition, les bons résultats s'expliquent par les pressions exercées par diverses ONG et par le Parlement sur les universités.