Choisir la destination Erasmus où l'on rédigera son mémoire de master est toujours un peu un saut dans l'inconnu, et on ne peut pas dire que la description sommaire du thème ou de l'endroit représentent à cet égard une aide très utile. Dans le domaine des sciences pharmaceutiques, les Pays-Bas avaient une foule de thèmes intéressants à proposer... mais franchement, qui veut partir en Erasmus chez ses voisins ? Autant rester en Belgique ! L'offre de Porto aussi me semblait intéressante, tout comme celle de Berne, et je me suis donc retrouvée l'an dernier face au choix cornélien entre neige et soleil. Ayant malgré tout une petite préférence pour la capitale suisse, j'ai décidé d'indiquer Porto à la première place de ma liste de destinations souhaitées et Berne à la seconde, convaincue de décrocher ce deuxième choix. Un raisonnement que mes parents n'ont jamais compris. Pourquoi diable ne pas mettre ma destination préférée en haut de la liste ? Pourtant, mon intuition était la bonne : on m'a attribué une place à Berne.

Enfant, je ne ratais aucun épisode de la série de téléréalité "Dr. G". Cette semaine, j'ai eu l'occasion de rencontrer son homologue bernois.

Et la pharmacologie légale, je m'y voyais déjà ! Enfant, je ne ratais aucun épisode de la série de téléréalité "Dr. G", mettant en scène la médecin légiste américaine Jan Carla Garavaglia. Cette semaine, j'ai eu l'occasion de rencontrer par hasard à la machine à café son homologue bernois, un petit quinquagénaire musclé aux cheveux rasés court dont la blouse blanche laissait entrevoir un avant-bras entièrement recouvert d'un tatouage représentant... un avant-bras, mais un avant-bras tel que disséqué jusqu'à l'os par un anatomopathologiste un peu trop enthousiaste. Il m'a immédiatement fait penser à Lisbeth Salander, la fille au dragon tatoué de la trilogie Millennium, mais en version masculine : l'homme au bras tatoué d'os, en quelque sorte. Il m'a proposé de venir assister à l'une de ses autopsies : Dr. G, mais en vrai ! Je ne sais pas trop si c'est vraiment autorisé sans autre forme de procès, mais j'en suis tout excitée !

La semaine a du reste commencé en fanfare, lorsque tous les collaborateurs de l'Institut für Rechtsmedizin ont été appelés pour un briefing où on nous a rappelé les prescriptions de sécurité et les choses à faire et à na pas faire. L'institut doit en effet recevoir ces jours-ci la visite des services d'inspection, qui devront décider du renouvellement de son accréditation - une condition indispensable s'il veut continuer à travailler pour la police et la justice. Je soupçonne donc que cette autopsie ne sera pas pour cette semaine : mieux vaut faire profil bas !

Choisir la destination Erasmus où l'on rédigera son mémoire de master est toujours un peu un saut dans l'inconnu, et on ne peut pas dire que la description sommaire du thème ou de l'endroit représentent à cet égard une aide très utile. Dans le domaine des sciences pharmaceutiques, les Pays-Bas avaient une foule de thèmes intéressants à proposer... mais franchement, qui veut partir en Erasmus chez ses voisins ? Autant rester en Belgique ! L'offre de Porto aussi me semblait intéressante, tout comme celle de Berne, et je me suis donc retrouvée l'an dernier face au choix cornélien entre neige et soleil. Ayant malgré tout une petite préférence pour la capitale suisse, j'ai décidé d'indiquer Porto à la première place de ma liste de destinations souhaitées et Berne à la seconde, convaincue de décrocher ce deuxième choix. Un raisonnement que mes parents n'ont jamais compris. Pourquoi diable ne pas mettre ma destination préférée en haut de la liste ? Pourtant, mon intuition était la bonne : on m'a attribué une place à Berne.Et la pharmacologie légale, je m'y voyais déjà ! Enfant, je ne ratais aucun épisode de la série de téléréalité "Dr. G", mettant en scène la médecin légiste américaine Jan Carla Garavaglia. Cette semaine, j'ai eu l'occasion de rencontrer par hasard à la machine à café son homologue bernois, un petit quinquagénaire musclé aux cheveux rasés court dont la blouse blanche laissait entrevoir un avant-bras entièrement recouvert d'un tatouage représentant... un avant-bras, mais un avant-bras tel que disséqué jusqu'à l'os par un anatomopathologiste un peu trop enthousiaste. Il m'a immédiatement fait penser à Lisbeth Salander, la fille au dragon tatoué de la trilogie Millennium, mais en version masculine : l'homme au bras tatoué d'os, en quelque sorte. Il m'a proposé de venir assister à l'une de ses autopsies : Dr. G, mais en vrai ! Je ne sais pas trop si c'est vraiment autorisé sans autre forme de procès, mais j'en suis tout excitée !La semaine a du reste commencé en fanfare, lorsque tous les collaborateurs de l'Institut für Rechtsmedizin ont été appelés pour un briefing où on nous a rappelé les prescriptions de sécurité et les choses à faire et à na pas faire. L'institut doit en effet recevoir ces jours-ci la visite des services d'inspection, qui devront décider du renouvellement de son accréditation - une condition indispensable s'il veut continuer à travailler pour la police et la justice. Je soupçonne donc que cette autopsie ne sera pas pour cette semaine : mieux vaut faire profil bas !