Les Engagés avaient dans un premier temps annoncé, dans leur casting, Elisabeth Degryse à la Santé en Fédération Wallonie-Bruxelles, et Yves Coppieters à la Région wallonne. C'était sans compter les règles de parité.
Après un petit cafouillage, les violons s'accordent : l'épidémiologiste Yves Coppieters sera le ministre de la Santé pour le Sud du pays, avec une double casquette : en Région walonne et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Son parti l'avait d'abord uniquement sacré à la Région wallonne, et c'était Elisabeth Degryse, ex-numéro 2 des Mutualités chrétiennes, qui recevait le portefeuille de la Santé en FWB, dont elle attrapait également au passage la ministre-présidence. Ce qui faisait du gouvernement de la FWB une équipe de... quatre femmes ! Or, les règles constitutionnelles imposent un minimum d'un tiers de ministre des deux genres.
Par un petit tour de doubles casquettes, la bourde a été vite corrigée : deux hommes rejoignent ce quattuor féminin pour en faire un sextuor paritaire. Adrien Dolimont (MR), le nouveau ministre-président wallon, sera également ministre en FWB avec le portefeuille de la Recherche. Yves Coppieters (Les Engagés), double son portefeuille Santé en Wallonie avec celui de la Santé en FWB. La manoeuvre permet donc également de réduire le nombre de ministres de la Santé en Belgique, de neuf à huit.
La Santé... et l'Environnement !
Révélé sur la scène médiatique à l'occasion de la crise du coronavirus, le médecin Yves Coppieters avait été recruté par le président des Engagés Maxime Prévot plusieurs mois avant le scrutin du 9 juin. Au sein du gouvernement wallon, il hérite logiquement de la Santé et de l'Environnement.
Diplômé de l'UCL en 1993, il avait complété sa formation de médecin par un diplôme de médecine tropicale à Anvers, et une formation en statistiques à l'ULB. Il est intervenu comme expert scientifique dans différents projets de coopération en Afrique (Sénégal, RDC et Burundi). Dans la foulée de ses études, il a exercé comme médecin en RDC et au Tchad pour MSF Belgique et au Rwanda pour la Croix-Rouge.
Il est professeur à l'Ecole de santé publique de l'ULB depuis 1999 dont il a assuré la présidence, de 2013 à 2019. Durant la crise du coronavirus, cet homme originaire de Grez-Doiceau fut notamment expert indépendant au sein de la Commission spécialisée de la Chambre chargée d'examiner la gestion de l'épidémie en Belgique.
La rédaction, avec Belga.
Après un petit cafouillage, les violons s'accordent : l'épidémiologiste Yves Coppieters sera le ministre de la Santé pour le Sud du pays, avec une double casquette : en Région walonne et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Son parti l'avait d'abord uniquement sacré à la Région wallonne, et c'était Elisabeth Degryse, ex-numéro 2 des Mutualités chrétiennes, qui recevait le portefeuille de la Santé en FWB, dont elle attrapait également au passage la ministre-présidence. Ce qui faisait du gouvernement de la FWB une équipe de... quatre femmes ! Or, les règles constitutionnelles imposent un minimum d'un tiers de ministre des deux genres. Par un petit tour de doubles casquettes, la bourde a été vite corrigée : deux hommes rejoignent ce quattuor féminin pour en faire un sextuor paritaire. Adrien Dolimont (MR), le nouveau ministre-président wallon, sera également ministre en FWB avec le portefeuille de la Recherche. Yves Coppieters (Les Engagés), double son portefeuille Santé en Wallonie avec celui de la Santé en FWB. La manoeuvre permet donc également de réduire le nombre de ministres de la Santé en Belgique, de neuf à huit.Révélé sur la scène médiatique à l'occasion de la crise du coronavirus, le médecin Yves Coppieters avait été recruté par le président des Engagés Maxime Prévot plusieurs mois avant le scrutin du 9 juin. Au sein du gouvernement wallon, il hérite logiquement de la Santé et de l'Environnement.Diplômé de l'UCL en 1993, il avait complété sa formation de médecin par un diplôme de médecine tropicale à Anvers, et une formation en statistiques à l'ULB. Il est intervenu comme expert scientifique dans différents projets de coopération en Afrique (Sénégal, RDC et Burundi). Dans la foulée de ses études, il a exercé comme médecin en RDC et au Tchad pour MSF Belgique et au Rwanda pour la Croix-Rouge.Il est professeur à l'Ecole de santé publique de l'ULB depuis 1999 dont il a assuré la présidence, de 2013 à 2019. Durant la crise du coronavirus, cet homme originaire de Grez-Doiceau fut notamment expert indépendant au sein de la Commission spécialisée de la Chambre chargée d'examiner la gestion de l'épidémie en Belgique.La rédaction, avec Belga.