...

" Selon moi, les médecins sont contre la substitution parce qu'ils veulent rester maître de leur prescription. Ils estiment que ce n'est pas le rôle du pharmacien de faire ce choix. Auparavant, les médecins étaient montés contre les pharmaciens, ce qui n'est heureusement plus le cas aujourd'hui. Pourtant, on observe de plus en plus de changements de médicaments. Des changements qui surviennent après l'hospitalisation, mais aussi en pharmacie pour toutes sortes de raisons. Tous ces changements ne donnent pas forcément lieu à des problèmes, mais le cas échéant, ils peuvent mettre en danger la compliance. Le prescripteur change aussi régulièrement de 'marque'. Le pharmacien peut le vérifier dans ses fichiers et éventuellement le corriger, mais bon... " Le docteur De Smedt plaide pour la mise en place d'une bonne étude sur le sujet. " Il faudrait pouvoir disposer d'une large étude, qui pourrait au final donner des chiffres totalement différents. " Il existe également une différence entre le nord et le sud du pays. " En Wallonie, il y a beaucoup moins de DMG enregistrés, ce qui ne permet pas naturellement de découvrir aussi souvent les erreurs. " Le docteur De Smedt estime que le débat 'pour ou contre la substitution' est un problème complexe auquel on ne peut répondre par un simple oui ou non. " Il s'agit là d'une discussion importante car directement liée au suivi thérapeutique. "