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L'article du Financiële Telegraaf ne tombe pas du ciel : Mediq, la plus grande chaîne d'officines aux Pays-Bas, avait en effet laissé filtrer qu'elle allait devoir se réorganiser pour avoir des chances de survivre. Mais de là à affirmer qu'au moins une pharmacie sur trois devrait mettre la clé sous le paillasson, c'était aller un peu vite en besogne, selon la KNMP. Que la pression financière se soit fortement renforcée, personne ne peut le contester. La surcharge de travail pèse elle aussi davantage, le système préférentiel fait rage, et les revenus des pharmacies sont inférieurs aux prévisions. Tout comme leurs confrères belges, les pharmaciens néerlandais se plaignent de devoir faire face à tant de nouvelles mesures qu'ils n'ont plus assez de temps pour se consacrer aux soins pharmaceutiques. Ils perdent en effet beaucoup de temps à devoir expliquer les conditions de remboursements et les problèmes d'indisponibilité des médicaments. La KNMP se dit particulièrement préoccupée et voit l'avenir d'un £il sombre. Mais avant de tirer des conclusions hâtives ou faire des pronostics, l'association entend d'abord débattre du problème avec les différents partis politiques.