Le pharmacien perd quelques points

• 08/10/12 à 12:00
• Mise à jour le 30/11/16 à 10:19

Quintiles a lui aussi lancé une vaste étude, en demandant cette fois l'avis à 1.000 patients et 160 médecins généralistes et spécialistes sur les relations thérapeutiques entre patient et médecin. Une chose semble claire : le Belge ne voit pas l'avenir d'un bon £il. Selon la majorité des personnes interrogées, l'évolution de la santé des Belges n'ira guère en s'améliorant. Certes, les médicaments sont mieux adaptés aux affections, le citoyen adopte un style de vie plus sain, la prévention avance et la qualité des médecins et des hôpitaux s'améliore. Et pourtant. Point de référence Le pharmacien arrive troisième dans le classement des points de référence, après le généraliste et le spécialiste. Internet fait une percée importante, surtout auprès des 25-34 ans. Si le pharmacien perd des 'points' en tant que personne de référence, il est quand même apprécié des Belges. 69 % des patients affirment avoir une meilleure relation avec leur pharmacien que leur spécialiste, notamment grâce à ses conseils utiles. Mais les médecins généralistes et spécialistes demeurent les personnes de confiance. Conseil Le patient suit bien les conseils de son pharmacien, même s'il respecte encore davantage ceux de son spécialiste, puis ceux de son médecin. Mais, il y a bien sûr une grande différence entre 'dire' et 'faire'. Près d'un patient sur quatre débute son traitement plus tard que prescrit. Et à ce niveau, ce sont les femmes et les patients entre 35 et 44 ans qui détiennent la palme. La moitié arrêtent aussi le traitement plus tôt que prescrit. Un sur trois le fait parce qu'il se sent guéri ou parce que les effets secondaires le dérangent trop. Assez étrangement, ce sont d'ailleurs surtout les parents qui décident d'arrêter prématurément le traitement de leur enfant. Au niveau de la vision sur l'industrie pharmaceutique, deux Belges sur trois se font une image positive de la recherche et développement menée par ce secteur. Par contre, près d'un citoyen sur quatre pense que le pharma cherche principalement à servir son portefeuille. Mais comparé à tous les secteurs, le pharma remporte pourtant une large confiance du citoyen, derrière le secteur agro-alimentaire et celui de la communication. Dans le top 3 des secteurs, le pharma occupe alors la seconde position, derrière l'agro-alimentaire.