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Des chercheurs allemands et américains se sont intéressés à l'impact de ce régime sur les femmes ménopausées, une population particulièrement sujette aux problématiques d'ostéoporose. Leur étude s'appuie sur les données de santé d'une cohorte prospective de 90 014 femmes, âgées de 50 à 79 ans (moyenne de 64 ans). Elles ont été classées en différents groupes en fonction de leurs habitudes alimentaires. Les apports ont été surveillés de près et des scores d'index diététique établis. Recrutées sur une période étalée de 1993 à 1998, les patientes ont été suivies jusqu'à la fin du troisième trimestre 2014. Au cours de ce suivi, près de 30 000 fractures ont été observées, dont 2 121 cas de fractures de la hanche, blessure typique de l'ostéoporose. Au terme d'une analyse statistique élaborée, il apparaît que la réduction du risque de fracture de la hanche est la plus marquée dans le groupe ayant la plus forte adhérence diététique à un régime méditerranéen, soit 29% en moins. Ainsi, plutôt qu'un aliment particulier, c'est l'ensemble du régime alimentaire maintenu sur la durée qui est susceptible de conserver la santé squelettique de ces patientes ménopausées.