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Dans cette étude, l'état de santé a été évalué en fonction de quatre paramètres : le tabagisme, la consommation d'alcool, la piètre qualité de l'alimentation et le manque d'exercice physique. Les Anglais peuvent se targuer de s'être améliorés : le nombre de citoyens répondant à plus de deux des paramètres précités a diminué, passant d'un sur trois à un sur quatre. Mais en creusant un peu plus ces chiffres, on constate sans surprise que ce sursaut de santé touche principalement les classes sociales élevées de la population britannique. Ce qui n'empêche pas de souligner les bons résultats des Anglais. En 2003, 7 % d'entre eux collectionnaient les quatre paramètres, et 4 % aucun de ceux-ci. En cinq ans, le premier groupe a diminué jusqu'à 5 %, tandis que le second a progressé pour atteindre les 6 %. L'Angleterre ne fait que suivre là une tendance amorcée par la plupart des pays occidentaux, même si on ne dispose que de peu d'études du même ordre. Si les Anglaises instruites arrêtent aussi plus rapidement de fumer, le problème du tabac ne cesse de prendre de l'ampleur du côté des jeunes femmes issues de milieux moins élevés.