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La tempête semblait s'être quelque peu calmée autour de la formation en pharmacie hospitalière, mais ce calme n'était qu'apparent. Les universités ont ramené la formation à deux ans au lieu de trois, mais n'ont toujours aucune certitude sur son financement. Le sénateur Louis Ide (N-VA) a donc interpelé la ministre Onkelinx à ce sujet. " Il est dommage de jongler ainsi, peut-être pour des raisons budgétaires, avec la mise en route de cette formation ", a affirmé Ide. " Il serait tout aussi dommage de sacrifier la qualité, certainement dans des hôpitaux qui essayent de mettre sur pied une bonne politique du médicament et qui recrutent à cette fin des pharmaciens hospitaliers ". Financement Ide s'interroge non seulement sur le contenu de la formation, mais aussi sur son financement. " Il y a encore trop d'incertitudes à ce sujet ", poursuit-il. " Certains hôpitaux ont osé engager des pharmaciens hospitaliers en formation. Il serait tout à fait injuste de les pénaliser en les privant d'une compensation financière. Il est également important de clarifier cette question financière pour les étudiants en formation. " En outre, le sénateur entend aussi obtenir de la ministre la garantie que les ressources allouées à la formation iront bien aux hôpitaux ayant pris en stage des étudiants. Inquiétude La ministre Onkelinx reconnait que sa cellule est régulièrement contactée par les directions d'hôpitaux et les étudiants en pharmacie hospitalière. " Afin de clarifier les intentions politiques et faire connaitre nos engagements, j'ai chargé le Service fédéral de Santé publique de rédiger une circulaire à l'attention des directions d'hôpitaux et des chefs de service des pharmaciens hospitaliers ".