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Même si, en tant que pharmacien, on n'a pas forcément envie d'y penser, force est de constater que l'on peut difficilement y échapper. Un jour ou l'autre, un malfrat risque de pénétrer dans votre officine et de pointer son arme sur l'un de vos collègues. Le nombre d'officines attaquées au cours de ces dernières semaines ne fait malheureusement que confirmer cette probabilité. Prévention - Trouvez un moment calme pour établir avec votre personnel une 'marche à suivre' en cas d'intrusion ou d'attaque. En cas d'attaque - Gardez à l'esprit la règle suivant : rester calme, obéir aux ordres, observer et avertir la police. Après l'attaque - Gardez votre calme. A tête reposée Les pharmaciens ayant vécu un cambriolage expliquent souvent plus tard qu'ils n'ont absolument rien ressenti ni pensé durant l'attaque. Mais quand la police est partie et que l'agitation retombe, l'émotion ressurgit : incrédulité, stupeur, affolement, consternation, voire même angoisses de mort. Il est ainsi tout à fait normal de se mettre à trembler, frémir, pleurer ou encore ressentir une colère face à son impuissance. Difficile aussi de retrouver sa confiance, chaque client étant vu comme un potentiel suspect. Ce sont des réactions absolument normales face à un événement anormal. Ces symptômes s'atténueront peu à peu au cours des trois mois suivant l'attaque. Si vous ne parvenez pas à surmonter cette épreuve, n'hésitez pas à faire appel à une aide psychologique.