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Les patients n'en finissent plus de pousser les portes des officines, des cabinets médicaux et des hôpitaux sans qu'aucune anomalie physique ne puisse être clairement identifiée. Le patient pose alors son propre diagnostic : une hypersensibilité au rayonnement ou à tout autre facteur environnemental. Un flou artistique qui génère souvent des schémas comportementaux qui tendent plutôt à aggraver les plaintes qu'à y remédier. En quête d'un traitement adéquat, le patient en mal de diagnostic tombe en effet souvent entre les mains peu scrupuleuses de charlatans qui lui font miroiter une guérison à coup de thérapies coûteuses et d'autres remèdes de pacotille. Substances chimiques Même chose du côté des substances chimiques du quotidien qui sont tolérées sans le moindre problème par une large part de la population, mais qui déclenchent néanmoins chez certaines personnes d'étranges réactions, sans qu'aucune explication claire ne puisse en être donnée. Selon le Conseil Supérieur de la Santé, il existe bel et bien des données convaincantes prouvant que les réponses de stress psychophysiologiques associées à des facteurs perceptifs et cognitifs peuvent être liées aux effets rapportés de certaines substances chimiques - pensons par exemple à l'hyperventilation générée par une réaction de stress. La manière la plus efficace de traiter des réactions semble pencher du côté des thérapies comportementales cognitives, même si le Conseil Supérieur ajoute qu'aucune étude contrôlée n'en n'a pour l'heure apporté la preuve. A prendre au sérieux Le Conseil Supérieur de la Santé recommande également de prendre au sérieux les plaintes émises par les patients et de poser le diagnostic adéquat, tout en restant attentif au caractère multidisciplinaire. Le Conseil Supérieur de la Santé appelle ainsi le monde médical à ne pas s'engager de manière hâtive dans des mesures et des thérapies qui n'ont jusqu'à présent fait preuve d'aucune efficacité tangible. Dernière recommandation : abaisser davantage les limites acceptées ou prendre des mesures à l'encontre d'une exposition ne se justifie pas actuellement..