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Le 10 mai dernier se tenait la traditionnelle Journée des professions libérales. L'occasion pour la Fédération flamande des professions libérales et intellectuelles (FVIB) de convier les différents prestataires de soins indépendants et leurs syndicats à participer à une journée d'échanges dans le prestigieux cadre du 'Warande' bruxellois. Au menu concocté par Hilde Deneyer, présidente de la concertation FVIB des prestataires de soins indépendants et vice-présidente de l'APB, Jo Vandeurzen, ministre flamand de la Santé publique et Ri De Ridder, directeur général du Service Soins de santé de l'INAMI : un débat sur la situation actuelle et future de notre système de soins, ses forces et ses faiblesses. Meilleur contrôle La FVIB a aussi demandé aux prestataires de soin d'auto-évaluer la qualité de leurs prestations. Plus de la moitié d'entre eux (53,6 %) se sont attribués un huit sur dix, 25,9 % un généreux neuf sur dix et 15,5 % un sept. Trois quarts des répondants (75,7 %) estiment d'ailleurs que cette qualité permet à leur profession de conserver l'estime du patient. Notamment grâce à cette relation unique de confiance qu'ils entretiennent avec lui. Dans le même temps, les patients ont des exigences bien plus élevées qu'auparavant, estiment 83,2 % des prestataires interrogés, sans toutefois que cela ne soit nécessairement synonyme de rupture de confiance. A la question de savoir qui est le plus à même de mesurer la qualité de prestations, les organisations professionnelles arrivent en tête (48,9 %), suivies du patient (38,8 %) et des bureaux d'étude indépendants (30,1 %). Des thèmes comme la scission des soins de santé, le gel de la norme de croissance de 4,5 % et la révision de l'AR 78 laissent plus de la moitié des sondés indifférents. L'administration chargée du contrôle de la profession (57,8 %) et sa réglementation (50,9 %), les mauvais payeurs (41,6 %) et les agressions verbales (38,8 %) retiennent par contre davantage leur attention. Tout comme la hausse perpétuelle du nombre d'agressions dans le milieu (35,8 %), qui inquiète particulièrement les pharmaciens (88,5 %).