Le Comité d'évaluation des pratiques médicales en matière de médicaments de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) recommande ainsi que les futurs médecins et autres professionnels de la santé soient formés à ne prescrire de traitement opioïde qu'en dernier recours. "Une approche bio-psycho-sociale ou un anti-douleur non opioïde devraient être privilégiés avant d'envisager un antalgique opioïde", ressort-il des conclusions du jury.

Il est notamment recommandé d'éviter autant que possible la prescription d'opioïde chez les patients non-cancéreux, de toujours optimaliser d'abord les traitements non médicamenteux et les traitements par médicaments non opioïdes et de considérer le traitement opioïde comme un traitement de durée la plus courte possible, avec le dosage le plus faible possible. Enfin, les médecins sont invités à toujours informer leurs patients des risques du médicament et des effets indésirables. "D'autres formes de soulagement de la douleur doivent être utilisées en cas d'absence d'analgésie et/ou en cas d'effets secondaires trop importants", relève le jury.

Plutôt que de traiter des patients souffrant de douleur chronique aux opioïdes, il est conseillé d'accorder une plus grande attention aux soins des malades. Cela passe par une meilleure prise en compte des interactions entre les facteurs biologiques, sociaux et psychologiques au niveau individuel. L'accessibilité des centres de la douleur devrait par ailleurs être améliorée. Il devrait également être possible de référer rapidement les patients présentant un risque d'addiction à des experts en dépendance, selon les conclusions du Comité.

Entre 2010 et 2017, le budget de l'assurance soins de santé consacré aux opioïdes a augmenté de 27%, atteignant quelque 56,1 millions d'euros en 2016.

Le Comité d'évaluation des pratiques médicales en matière de médicaments de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) recommande ainsi que les futurs médecins et autres professionnels de la santé soient formés à ne prescrire de traitement opioïde qu'en dernier recours. "Une approche bio-psycho-sociale ou un anti-douleur non opioïde devraient être privilégiés avant d'envisager un antalgique opioïde", ressort-il des conclusions du jury. Il est notamment recommandé d'éviter autant que possible la prescription d'opioïde chez les patients non-cancéreux, de toujours optimaliser d'abord les traitements non médicamenteux et les traitements par médicaments non opioïdes et de considérer le traitement opioïde comme un traitement de durée la plus courte possible, avec le dosage le plus faible possible. Enfin, les médecins sont invités à toujours informer leurs patients des risques du médicament et des effets indésirables. "D'autres formes de soulagement de la douleur doivent être utilisées en cas d'absence d'analgésie et/ou en cas d'effets secondaires trop importants", relève le jury. Plutôt que de traiter des patients souffrant de douleur chronique aux opioïdes, il est conseillé d'accorder une plus grande attention aux soins des malades. Cela passe par une meilleure prise en compte des interactions entre les facteurs biologiques, sociaux et psychologiques au niveau individuel. L'accessibilité des centres de la douleur devrait par ailleurs être améliorée. Il devrait également être possible de référer rapidement les patients présentant un risque d'addiction à des experts en dépendance, selon les conclusions du Comité. Entre 2010 et 2017, le budget de l'assurance soins de santé consacré aux opioïdes a augmenté de 27%, atteignant quelque 56,1 millions d'euros en 2016.