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La revue française Prescrire (2019;39(427):382-3) rapporte les résultats d'une étude sur les connaissances du public sur le paracétamol. Elle a été effectuée en France, en 2015-2016, auprès de 819 patients. "En pratique, moins d'un patient sur 5 avait une connaissance globale suffisante sur le paracétamol. Seul un patient sur 7 connaissait le risque hépatique du paracétamol. 37% ne faisaient pas le lien entre une surdose et des conséquences graves et irréversibles sur l'état de santé et 34% ne savaient pas que l'alcool augmentait la toxicité hépatique du paracétamol".De plus, "environ 2 patients sur 10 ont donné des réponses qui montraient qu'ils n'étaient pas à l'abri d'une surdose involontaire, du fait de leur méconnaissance de la toxicité du paracétamol à fortes doses". La revue française rappelle que les patients ont intérêt à être bien informés de la toxicité hépatique du paracétamol et de l'importance de ne pas dépasser la dose et de respecter les intervalles entre les prises: en général, 500mg à 1g/prise, toutes les 4 à 6 heures, avec un maximum de 4g/24h. "Chez certains patients, en cas notamment d'atteinte hépatique, de consommation importante d'alcool ou de malnutrition, la dose maximale ne doit pas dépasser 3g/jour chez un adulte".