Le 25 septembre dernier, on a célébré la Journée mondiale des pharmaciens. Instaurée en 2009 par l'International Pharmaceutical Federation (FIP), elle a mis en avant l'expertise des pharmaciens en tant que source fiable de connaissances et de conseils, non seulement pour les patients, mais aussi pour les professionnels de la santé. C'est également le jour choisi par l'APB pour inaugurer la nouvelle campagne de promotion du " Pharmacien de référence ".

Démarrée le 1er octobre 2017, la campagne nationale de lancement de cette nouvelle fonction dans les officines a rapidement porté ses fruits : en trois mois, le slogan " Mon pharmacien de référence me connaît, je signe " avait convaincu plus de 400.000 patients chroniques et polymédiqués à opter pour ce service inédit.

Aujourd'hui, ils sont 600.000, soit un Belge sur 20, à avoir signé une telle convention leur assurant un suivi personnalisé et la tenue d'un schéma de médication complet et à jour. Côté pharmaciens, ils sont 96 % à avoir au moins un patient qu'ils suivent ainsi de près et, côté patients, la plupart se disent satisfaits du service.

Plébiscite mondial

Au succès des chiffres, s'ajoute la reconnaissance internationale des pairs puisque le 2 septembre dernier, l'APB a remporté, au nom de tous les pharmaciens belges, le FIP Health Promotion Campaign Award. C'est Frank Crasson, directeur marketing et communication de l'APB, qui a reçu ce prix des mains de Carmen Pena, la présidente de la FIP, lors de la cérémonie d'ouverture du 78e congrès mondial de la Fédération internationale à Glasgow (2-6 septembre).

Décerné depuis 2016, ce prix récompense une campagne de promotion de la santé menée par l'un de ses membres. Il souligne aujourd'hui le succès d'une étape cruciale vers la mise en oeuvre des soins pharmaceutiques avancés. " Cette reconnaissance, c'est avant tout pour les pharmaciens qui ont pleinement assumé ce rôle et en ont assuré le rayonnement, précise Franck Crasson. Cette campagne n'aurait pas eu de succès sans eux. Grâce à cette visibilité internationale, d'autres pays commencent à s'y intéresser, ça les inspire ".

C'est donc gonflée à bloc que l'APB renouvelle son action de promotion de cette fonction encore jeune : "On a vraiment voulu axer la campagne sur le bénéfice et non plus sur la nouveauté du service. Le slogan "Mon pharmacien de référence me connaît, j'ai signé ! Tout bénéfice pour ma santé ! " est donc proche de celui de l'année passée mais il a été remasterisé pour correspondre à notre objectif actuel : l'avantage pour le patient et pour la multidisciplinarité. L'idée est de fidéliser et non de recruter de nouveaux patients ".

C'est reparti !

Afin de meure en evidence les avantages du pharmacien de référence du point de vue du patient, l'APB a fait appel à leurs témoignages, pour que leur vécu et leurs expériences illustrent l'intérêt de ce service. " L'objectif est simple, poursuit-il : fidéliser le patient parce que c'est beau de lancer un nouveau service, mais il faut le faire vivre et l'ancrer dans le paysage. Depuis l'année passée, on a eu à peu près 600.000 patients qui ont choisi leur pharmacien de référence, ce qui allait au-delà de nos espérances. Nous ne désirons pas augmenter ce chiffre, même si c'est possible, nous voulons le rendre qualitatif ".

L'APB s'est donc mise à l'écoute des bénéfices que les patients, les médecins et les autres partenaires ont tirés de cette initiative. Ce storytelling se décline en trois axes de communication : un journal distribué en officine, une vidéo éducationnelle (en format long de 2 minutes et en teasing de 30 secondes pour les écrans en pharmacie), et des capsules vidéos courtes (moins de 1 minute) pour les réseaux sociaux. Tous ces éléments se retrouvent sur le site pharmacie.be.

Le journal, " L'écho du pharmacien de référence ", disponible en pharmacie, vise à ouvrir le dialogue avec le patient pour rendre ce service pérenne. Il donne des infos et délivre des témoignages comme celui de cette patiente dont la consommation quotidienne de médicaments a pu diminuer de 15 à 8 produits, ou de ce diabétique chez qui le pharmacien de référence a pu corriger l'heure de prise de son antidiabétique. On y trouve aussi le point de vue de médecins et d'hôpitaux et une intervention de Maggie De Block pour qui " la relation personnelle entre le pharmacien de référence et son patient est une formidable valeur ajoutée ".

Quant à la vidéo éducationnelle, en dessin animé, elle vient vulgariser ce trajet du pharmacien de référence. " Elle rappelle aussi aux patients qu'ils ont un rôle à jouer : il ne suffit pas d'avoir signé une convention et d'avoir dressé un premier schéma de médication, il faut aussi, en cas de changement, aller retrouver son pharmacien de référence pour actualiser ce schéma, sinon cela n'a pas beaucoup de sens. On rappelle encore qu'il faut partager ce schéma de médication avec le médecin (en attendant le partage électronique), qu'il faut le garder un petit peu comme le carnet de vaccination et l'emmener en cas d'hospitalisation ou de visite chez le généraliste ou le spécialiste ", fait observer Franck Crasson.

Lors du salon

Lors du salon Pharmanology, Alain Chaspierre et Lieven zwaenepoel donneront une conférence sur " Le pharmacien de référence, un an après ", (samedi 20, 16h).

Pharmanology 2018

Où ? Brussels Expo, Palais 1, Plateau du Heysel

Quand ? ? 19/10/2018 17.00 - 22.00 ? 20/10/2018 11.00 - 20.00 ? 21/10/2018 10.00 - 18.00

Inscription : https://pharmanology.be/

Le 25 septembre dernier, on a célébré la Journée mondiale des pharmaciens. Instaurée en 2009 par l'International Pharmaceutical Federation (FIP), elle a mis en avant l'expertise des pharmaciens en tant que source fiable de connaissances et de conseils, non seulement pour les patients, mais aussi pour les professionnels de la santé. C'est également le jour choisi par l'APB pour inaugurer la nouvelle campagne de promotion du " Pharmacien de référence ".Démarrée le 1er octobre 2017, la campagne nationale de lancement de cette nouvelle fonction dans les officines a rapidement porté ses fruits : en trois mois, le slogan " Mon pharmacien de référence me connaît, je signe " avait convaincu plus de 400.000 patients chroniques et polymédiqués à opter pour ce service inédit.Aujourd'hui, ils sont 600.000, soit un Belge sur 20, à avoir signé une telle convention leur assurant un suivi personnalisé et la tenue d'un schéma de médication complet et à jour. Côté pharmaciens, ils sont 96 % à avoir au moins un patient qu'ils suivent ainsi de près et, côté patients, la plupart se disent satisfaits du service.Au succès des chiffres, s'ajoute la reconnaissance internationale des pairs puisque le 2 septembre dernier, l'APB a remporté, au nom de tous les pharmaciens belges, le FIP Health Promotion Campaign Award. C'est Frank Crasson, directeur marketing et communication de l'APB, qui a reçu ce prix des mains de Carmen Pena, la présidente de la FIP, lors de la cérémonie d'ouverture du 78e congrès mondial de la Fédération internationale à Glasgow (2-6 septembre).Décerné depuis 2016, ce prix récompense une campagne de promotion de la santé menée par l'un de ses membres. Il souligne aujourd'hui le succès d'une étape cruciale vers la mise en oeuvre des soins pharmaceutiques avancés. " Cette reconnaissance, c'est avant tout pour les pharmaciens qui ont pleinement assumé ce rôle et en ont assuré le rayonnement, précise Franck Crasson. Cette campagne n'aurait pas eu de succès sans eux. Grâce à cette visibilité internationale, d'autres pays commencent à s'y intéresser, ça les inspire ".C'est donc gonflée à bloc que l'APB renouvelle son action de promotion de cette fonction encore jeune : "On a vraiment voulu axer la campagne sur le bénéfice et non plus sur la nouveauté du service. Le slogan "Mon pharmacien de référence me connaît, j'ai signé ! Tout bénéfice pour ma santé ! " est donc proche de celui de l'année passée mais il a été remasterisé pour correspondre à notre objectif actuel : l'avantage pour le patient et pour la multidisciplinarité. L'idée est de fidéliser et non de recruter de nouveaux patients ".Afin de meure en evidence les avantages du pharmacien de référence du point de vue du patient, l'APB a fait appel à leurs témoignages, pour que leur vécu et leurs expériences illustrent l'intérêt de ce service. " L'objectif est simple, poursuit-il : fidéliser le patient parce que c'est beau de lancer un nouveau service, mais il faut le faire vivre et l'ancrer dans le paysage. Depuis l'année passée, on a eu à peu près 600.000 patients qui ont choisi leur pharmacien de référence, ce qui allait au-delà de nos espérances. Nous ne désirons pas augmenter ce chiffre, même si c'est possible, nous voulons le rendre qualitatif ".L'APB s'est donc mise à l'écoute des bénéfices que les patients, les médecins et les autres partenaires ont tirés de cette initiative. Ce storytelling se décline en trois axes de communication : un journal distribué en officine, une vidéo éducationnelle (en format long de 2 minutes et en teasing de 30 secondes pour les écrans en pharmacie), et des capsules vidéos courtes (moins de 1 minute) pour les réseaux sociaux. Tous ces éléments se retrouvent sur le site pharmacie.be.Le journal, " L'écho du pharmacien de référence ", disponible en pharmacie, vise à ouvrir le dialogue avec le patient pour rendre ce service pérenne. Il donne des infos et délivre des témoignages comme celui de cette patiente dont la consommation quotidienne de médicaments a pu diminuer de 15 à 8 produits, ou de ce diabétique chez qui le pharmacien de référence a pu corriger l'heure de prise de son antidiabétique. On y trouve aussi le point de vue de médecins et d'hôpitaux et une intervention de Maggie De Block pour qui " la relation personnelle entre le pharmacien de référence et son patient est une formidable valeur ajoutée ".Quant à la vidéo éducationnelle, en dessin animé, elle vient vulgariser ce trajet du pharmacien de référence. " Elle rappelle aussi aux patients qu'ils ont un rôle à jouer : il ne suffit pas d'avoir signé une convention et d'avoir dressé un premier schéma de médication, il faut aussi, en cas de changement, aller retrouver son pharmacien de référence pour actualiser ce schéma, sinon cela n'a pas beaucoup de sens. On rappelle encore qu'il faut partager ce schéma de médication avec le médecin (en attendant le partage électronique), qu'il faut le garder un petit peu comme le carnet de vaccination et l'emmener en cas d'hospitalisation ou de visite chez le généraliste ou le spécialiste ", fait observer Franck Crasson.