...

Le SPF Santé publique a commandité à Vito à Mol une étude sur la présence potentielle de substances néfastes pour la santé humaine dans les produits d'hygiène féminine comme les tampons et serviettes hygiéniques. Cette "analyse portant sur 24 échantillons issus de tampons et de serviettes hygiéniques a révélé la présence de substances pouvant comporter un risque pour la santé humaine, lorsqu'elles sont présentes dans une certaine quantité. Les analyses ont démontré que leur présence est inférieure à 1 mg/kg, ce qui correspond à moins d'un morceau de sucre dissous dans 1000 litres d'eau (l'équivalant de cinq baignoires remplies à ras bord). Ces concentrations sont en dessous des valeurs limites imposées par le règlement européen REACH. Cependant, comme le recommande le rapport du Sénat sur les perturbateurs endocriniens, une élimination totale de ceux-ci dans les produits d'hygiène féminine serait idéale", précise le ministère.Le SPF Santé publique explique encore avoir informé les producteurs de tampons et de serviettes hygiéniques des analyses et des résultats obtenus et leur avoir demandé si une élimination totale ou une substitution était réalisable pour rendre les produits encore plus sûrs. Pour EDANA, une organisation représentant les industries fabricant des serviettes hygiéniques et des tampons, "leurs produits sont sans danger et respectent les législations en vigueur". Elle assure également oeuvrer pour éliminer les traces de ces substances. Un programme de gestion des produits d'hygiène absorbants a effectivement été créé en octobre dernier pour limiter la présence sous forme de trace des substances chimiques dans les langes et dans les articles d'hygiène féminine et de soins de l'incontinence.