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La veille encore, Dirk Broeckx (éénlijn.be) nous avait confirmé que le jour J resterait bien le 1er juin... sans savoir que le Comité de l'Assurance allait en décider autrement quelques heures plus tard. Si l'échéance a finalement été reportée in extremis, ce n'est toutefois pas parce que les médecins ne sont pas prêts : pour le coup, c'est la publication au Moniteur qui se fait attendre et rend intenable la date initialement prévue. La nouvelle date n'est pas encore connue, mais ce ne sera probablement pas avant l'automne.Leen Hulshagen, coordinatrice du projet éénlijn.be, avait senti le vent tourner, mais explique qu'il avait été convenu de garder malgré tout en tête la date du 1er juin. "C'est aussi ce que nous avions recommandé au cabinet De Block", renchérit Dirk Broeckx. "De jouer cartes sur table, de dire ouvertement que la loi n'a pas encore été publiée et qu'il n'est donc pas question d'une obligation légale contraignante, mais de maintenir malgré tout la date du 1er juin."L'avenir allait en décider autrement. "Et c'est dommage. Je comprends l'argument du cadre juridique, mais on aurait pu le contourner en stipulant que la date d'entrée en vigueur de l'obligation recule avec celle de la publication au Moniteur.""Un certain nombre d'exceptions restent par ailleurs maintenues : les médecins peuvent ainsi continuer provisoirement à utiliser la prescription papier lors des visites à domicile ou en institution (MRS, etc.). Ces mesures spécifiques devraient s'appliquer jusqu'au milieu de l'année prochaine." Le nombre de spécialistes qui rédigent leurs ordonnances par voie électronique reste par ailleurs très limité. "Nombre d'entre eux ne commencent encore qu'à prendre conscience qu'il est temps de passer à l'e-prescription... et en ce qui concerne les sages-femmes, qui peuvent également prescrire certains médicaments, le logiciel n'est tout simplement pas prêt !""N'hésitez pas à faire passer le message que nous sommes entrés dans une nouvelle phase où la prescription électronique va de plus en plus et de plus en plus rapidement devenir la norme, mais où la prescription papier reste provisoirement possible. Insistez toutefois aussi sur le fait que, pour l'heure, seul l'identifiant RID en haut de l'ordonnance permet de venir chercher les médicaments prescrits. Pour le pharmacien, scanner le code-barres reste aussi le moyen le plus simple d'aller récupérer l'ordonnance dans le système."