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Au niveau de la Belgique, on compte actuellement 450.000 diabétiques, soit 1 adulte sur 20. En outre, 1 diabétique sur 2 ne serait pas diagnostiqué. La croissance de cette maladie est liée au mode de vie de plus en plus sédentaire, aux mauvaises habitudes alimentaires et aux problèmes de surpoids. Pesant sans cesse davantage sur les dépenses en soins de santé, le diabète représente donc un véritable problème de santé publique. Il est donc nécessaire d'informer la population et d'adopter une politique de prévention efficace. Diabètes 1 et 2 Maladie chronique caractérisée par un taux de glucose trop élevé dans le sang (hyperglycémie), le diabète a des conséquences à court, moyen et long terme sur la santé. On considère qu'il y a une hyperglycémie lorsque la concentration de glucose dans le plasma à jeun est supérieure à 126mg/dl et lorsqu'elle dépasse 200mg/dl après un repas. Plusieurs types de diabètes existent dont les principaux sont les diabètes de type 1 et 2. Conséquences du diabète L'espérance de vie des patients diabétiques de type 2 est réduite. On parlera d'une diminution d'une dizaine d'année pour des patients âgés de 40 à 50 ans. En outre, le risque de développer certaines maladies est plus élevé. Les complications vasculaires constituent le problème le plus important, tant au niveau micro-vasculaire (rétinopathie, neuropathie et néphropathie diabétique) qu'au niveau macro-vasculaire (infarctus du myocarde, AVC, affections coronaires, insuffisance vasculaires périphériques..). Ces dernières sont responsables de 70 % des décès chez les diabétiques de type 2. Le traitement visera donc non seulement à équilibrer la glycémie, mais aussi à prévenir les complications cardiovasculaires par une prise en charge des autres facteurs de risque tels l'hypertension, l'hyperlipidémie, l'obésité, le tabagisme et la sédentarité. Quelle attitude face au patient diabétique ? Le pharmacien, par son rôle de conseiller, peut aider la personne diabétique face à cette maladie qui affecte le quotidien. Tout d'abord, le pharmacien assurera la délivrance correcte des médicaments. Il insistera sur la façon de prendre les médicaments hypoglycémiants (moment de la prise, nécessité d'une bonne compliance...), sur les effets indésirables, sur les effets de l'alcool sur le traitement (hypoglycémie). De même, en cas d'association d'un sulfamide hypoglycémiant ou d'insuline avec un bêta-bloquant non sélectif, il attirera l'attention sur le risque accru d'hypoglycémie avec perception diminuée de celle-ci. Pourquoi conseiller l'exercice physique ? Les effets positifs sont nombreux chez le diabétique : l'exercice physique abaisse la résistance à l'insuline de l'organisme, bouger abaisse la glycémie de façon immédiate (30 minutes après le début de l'exercice), et dans les heures qui suivent. Une pratique sportive régulière (3 fois par semaine) améliore en permanence l'équilibre glycémique et exerce un effet favorable au niveau de la tension, de l'état cardiaque, respiratoire et musculaire, du taux de cholestérol (diminution du cholestérol total et augmentation du HDL).