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Menée sur 800 patients belges de tous âges, l'étude d'aMACE et de la VUB dresse le profil type du parfait lecteur de notice : une femme âgée de plus de 65 ans et disposant d'un certain niveau d'éducation. Hormis cette attentive lectrice, la notice ne suscite pas vraiment l'engouement des patients. La taille microscopique des caractères contribue certes à en décourager plus d'un, mais la véritable raison est à chercher ailleurs. Le patient ne s'atèle pas à cette lecture tout simplement parce qu'il n'en voit pas l'utilité. Il estime en effet avoir déjà reçu suffisamment d'informations de son médecin et de son pharmacien. Conseils de sécuritéPourquoi les patients ne prennent-ils pas la peine de lire les conseils de sécurité stipulés dans la notice ? Décontenancés par la densité d'informations, les patients avouent ne pas prendre connaissance de ces avertissements. Pour remédier à cette problématique, les auteurs de l'étude recommandent aux autorités de réfléchir à d'autres stratégies qui permettraient d'améliorer la visibilité et la clarté de ces avertissements, en recourant par exemple à des applications IT (gadgets à fort pouvoir d'attraction chez les hommes), des pictogrammes,... Il faudrait également examiner la manière d'optimaliser la diffusion de l'information et repenser le rôle crucial de l'AFMPS dans une sensibilisation capable de toucher les franges de la population plus âgée et moins scolarisée. www.amace.eu