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Il n'y a en réalité rien de bien nouveau, puisque les risques du valproate pour le foetus sont connus de longue date. Toutes les notices recommandent d'ailleurs de ne pas l'utiliser pendant la grossesse et les médecins aussi affirment qu'ils mettent systématiquement en garde leurs patientes en âge de procréer, tout en observant qu'il n'y a pas toujours de vraies alternatives. La ministre entend dont à présent sensibiliser directement les patientes au travers d'une campagne d'information sur la prise de médicaments pendant la grossesse et, plus largement, durant toute la période féconde de la vie féminine. Les produits contenant des substances tératogènes, comme justement le valproate, se verraient également doter d'un pictogramme spécifique. L'AFMPS a été chargée d'élaborer une campagne d'information et la ministre s'attache actuellement à faire inscrire le dossier à l'ordre du jour européen.