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"Les prestataires de soins trop peu conscients de la pauvreté" S'agissant du problème de la pauvreté, il faudrait vraiment d'urgence qu'une prise de conscience se fasse, soulignent le professeur de pharmacologie Hans De Loof et la psychiatre Kirsten Catthoor. "Les prestataires de soins pensent trop peu à l'impact financier qu'un traitement peut avoir sur le patient.""Le thème de la pauvreté mériterait plus d'attention"Comment les pharmaciens appréhendent-ils la précarité des patients ? Juliette Lagreula, pharmacienne hospitalière, actuellement en troisième année de doctorat à l'UCLouvain où elle s'intéresse aux antipsychotiques utilisés dans la schizophrénie, réagit à quelques questions de notre enquête.Asthme : un risque accru chez les enfants qui grandissent dans la pauvretéLes enfants qui grandissent dans un environnement économiquement défavorisé courent un risque accru de 70 % de développer des problèmes d'asthme. Une bonne collaboration entre prestataires de soins est nécessaire pour leur assurer des soins de qualité... et le pharmacien peut avoir un rôle fondamental à jouer dans cet effort conjoint."Il y a une 'sous-culture' de la précarité"Ancien président de Médecins du Monde, le Dr Michel Roland livre son vécu de prise en charge des patients en état de pauvreté. "Bien que le système belge soit bon et très accessible, ces patients font face à des problèmes d'accès aux soins en raison d'une espèce de sous-culture de la pauvreté lié à des facteurs géographiques, sociaux et culturels", pointe-t-il.Et en plus:EntretienLe pharmacien belge dans les starting-blocks de la vaccinationDans 36 pays dans le monde, dont onze en Europe, le pharmacien d'officine peut vacciner. Anne-Lise Delwaide, en dernière année de master en Sciences pharmaceutiques à Liège, s'est penchée sur ces exemples pour voir dans quelle mesure ce serait transposable chez nous.DossierLa grossesse, pourquoi ne pas en parler avec le pharmacien?