Conseils d'hygiène de vie pour d'autres troubles du sommeil

Bien qu'un traitement médicamenteux soit souvent nécessaire, la narcolepsie peut aussi être favorablement influencée par une adaptation du mode de vie. On conseillera notamment au patient d'adopter un rythme le plus régulier possible, avec des heures de lever et de coucher fixes. Des siestes planifiées (< 20 min) peuvent brièvement améliorer la somnolence diurne et améliorer les prestations ; leur fréquence, durée et horaire optimaux sont à fixer de manière individuelle. Par ailleurs, éviter de consommer des glucides (en grandes quantités) peut parfois améliorer les symptômes. L'alcool et les drogues risquent au contraire de les aggraver et devraient donc idéalement être évités. Enfin, un exercice physique régulier a souvent des effets positifs sur le bien-être du patient (4, 9). Dans le SJSR aussi, on recommande de bouger suffisamment en journée, car un mode de vie sédentaire peut aggraver les plaintes. Le café, l'alcool et la nicotine semblent avoir un impact négatif non seulement sur le sommeil dans son ensemble, mais aussi plus spécifiquement sur ce syndrome (4). En ce qui concerne le SAOS, l'obésité est le seul facteur de risque auquel il est possible de remédier. Il a été démontré que la gravité des apnées s'améliore après une perte de poids (5).