Vous étiez quelque 500 à participer à cette conférence donnée en ligne le 20 octobre dernier, sur le site de la Société scientifique des pharmaciens francophones.* La question des vaccins contre le SARS-CoV-2 a fait l'objet d'une attention particulière par le Pr Jean-Michel Dogné, directeur du département de Pharmacie à l'UNamur, expert à l'AFMPS, l'EMA et membre du Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale de l'OMS. Il a donné un message de réassurance, sans aucun doute nécessaire dans le contexte actuel qui prête autant à l'infodémie et aux fakenews, qu'à l'inconnu et au manque de connaissances. Les contempteurs en tout genre fourbissent déjà leurs armes investissant largement les réseaux sociaux et le champ médiatique.

" Je suis pro vaccination... Les vaccins sont aujourd'hui les traitements les plus efficaces en prévention des maladies. Personne n'est anti-aspirine or, il y a 30% de résistance à l'aspirine en prévention secondaire de l'infarctus, mais personne ne se pose la question de savoir pourquoi elle ne marche pas assez. En revanche, dès qu'on dit qu'un vaccin fonctionne à 50%, c'est inacceptable! Mon premier message c'est donc de ne pas être naïvement antivaccination ".

" Le deuxième message, c'est de ne pas voir naïvement non plus la rapidité du développement de ces vaccins comme un gage de manque de qualité. Au contraire, on n'aura jamais eu autant de données d'efficacité et de sécurité qu'avec ce type de vaccins en cours de développement (par rapport à d'autres médicaments et vaccins). Ne considérez pas que le développement se fait d'un point de vue parano et que ce sera rentable pour l'industrie pharma. C'est avant tout pour fournir un outil supplémentaire pour 'juguler' l'épidémie, dans des conditions majeures de surveillance de l'EMA et de balance bénéfice-risque. Alors, oui, il n'y aura pas d'efficacité à 100%, il y aura des effets indésirables dans les études cliniques et dans la vraie vie, mais le pire c'est les campagnes de désinformation ", a-t-il insisté.

* Replay disponible sur sspf.be

Vous étiez quelque 500 à participer à cette conférence donnée en ligne le 20 octobre dernier, sur le site de la Société scientifique des pharmaciens francophones.* La question des vaccins contre le SARS-CoV-2 a fait l'objet d'une attention particulière par le Pr Jean-Michel Dogné, directeur du département de Pharmacie à l'UNamur, expert à l'AFMPS, l'EMA et membre du Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale de l'OMS. Il a donné un message de réassurance, sans aucun doute nécessaire dans le contexte actuel qui prête autant à l'infodémie et aux fakenews, qu'à l'inconnu et au manque de connaissances. Les contempteurs en tout genre fourbissent déjà leurs armes investissant largement les réseaux sociaux et le champ médiatique. " Je suis pro vaccination... Les vaccins sont aujourd'hui les traitements les plus efficaces en prévention des maladies. Personne n'est anti-aspirine or, il y a 30% de résistance à l'aspirine en prévention secondaire de l'infarctus, mais personne ne se pose la question de savoir pourquoi elle ne marche pas assez. En revanche, dès qu'on dit qu'un vaccin fonctionne à 50%, c'est inacceptable! Mon premier message c'est donc de ne pas être naïvement antivaccination ". " Le deuxième message, c'est de ne pas voir naïvement non plus la rapidité du développement de ces vaccins comme un gage de manque de qualité. Au contraire, on n'aura jamais eu autant de données d'efficacité et de sécurité qu'avec ce type de vaccins en cours de développement (par rapport à d'autres médicaments et vaccins). Ne considérez pas que le développement se fait d'un point de vue parano et que ce sera rentable pour l'industrie pharma. C'est avant tout pour fournir un outil supplémentaire pour 'juguler' l'épidémie, dans des conditions majeures de surveillance de l'EMA et de balance bénéfice-risque. Alors, oui, il n'y aura pas d'efficacité à 100%, il y aura des effets indésirables dans les études cliniques et dans la vraie vie, mais le pire c'est les campagnes de désinformation ", a-t-il insisté.