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Conséquence de l'examen d'entrée en sciences médicale et dentaire ? Tendance générale à la hausse des inscriptions à l'université ? Engouement pour les études en " biologie " ? Attirance pour une métier en pénurie (selon le Siep, Service d'information sur les études et professions) ?" On pensait qu'après deux ans, l'effet de l'examen d'entrée en médecine allait s'estomper et que nous aurions un nombre d'inscrits stable, mais il continue à augmenter ", précise le Pr Pierre Van Antwerpen, doyen de la faculté de pharmacie de l'ULB. " On a à peu près 240 étudiants en premier bac, contre 180 l'année dernière : en 4 ans, on a augmenté de 23% le nombre d'étudiants en pharma. "Pourquoi ? " Il y a deux éléments : l'examen d'entrée en médecine et une forte augmentation générale des inscriptions à l'ULB ", estime le doyen qui tempère l'idée d'une pénurie pour les métiers de la pharmacie. " C'est un secteur particulier qui est en pénurie, la pharmacie hospitalière. C'est une grosse problématique, or le nombre de places est limité. Mais je ne pense pas qu'il y a une vraie pénurie dans les officines ouvertes au public. Le nombre de pharmacies se réduit régulièrement, il y a des regroupements : l'obligation de se former et de services aux patients fait que ça devient un peu compliqué pour le pharmacien tout seul dans son officine, il faut donc des équipes. "" Il y a peu d'étudiants qui repartent vers les études de médecine ", apprend-il, " la première année on avait compté qu'il y en avait eu 8. Dans notre université, la faculté de médecine tend plutôt à placer les étudiants qui ont raté cet examen en sciences biomédicales et pas tellement en pharmacie. "Soixante-cinq pharmaciens sont sortis diplômés de l'ULB pour la dernière année académique.