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"Pénurie de médicaments en Belgique : il suffit ! ". La parution de cette carte blanche dans Le Soir du 15 juillet dernier a en quelque sorte mis le feu aux poudres et alerté tout le moins la Commission Santé de la Chambre qui a décidé d'entamer une série d'auditions sur ce sujet."La carte blanche a suivi une réunion au CBIP où les participants se sont interrogés sur les indisponibilités, notamment celle concernant la fourniture de Clamoxyl en milieu hospitalier. Je me réjouis que ce thème soit considéré comme une priorité de cette rentrée parlementaire ", précise le Pr Jean-Michel Dogné, directeur du Département de pharmacie à l'Université de Namur."La première audition a eu lieu le 17 juillet avec l'administrateur général de l'AFMPS, Xavier De Cuyper. Soyons clair, la problématique ne vient pas de l'AFMPS qui fait un travail considérable, mais qui n'a pas d'autre pouvoir que de relever les notifications et de faire des propositions pour améliorer le système", estime-t-il.Ensuite, une deuxième audition a eu lieu le 24 septembre où le Pr Dogné, l'un des signataires de la carte blanche, a été entendu, ainsi que des représentants des patients (Luss, Vlaams Patiëntenforum) et des médecins (GBO, Domus Medica) et le Pr Hans De Loof (UAnvers). " Le constat était commun et les propositions relativement proches les unes des autres. Les députés ont été assez étonnés par les difficultés qu'on rencontre tous les jours. "Pour suivre, la Commission a organisé, le 1er octobre, une audition supplémentaire pour entendre les autres acteurs impliqués : représentants de l'industrie pharmaceutique (pharma.be, EFPIA, Medaxes, Medicines for Europe) et des grossistes-répartiteurs, APB, Association belge des pharmaciens hospitaliers et Test-Achats.