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Le dépistage du cancer du côlon et du cancer du col de l'utérus ont repris le 11 mai en Flandre. " L'interaction avec l'épidémie de Covid-19 a entretemps été résolue vu que les soins non urgents ont pu redémarrer. Pour le cancer du col de l'utérus, il s'agit de récupérer le retard relativement vite. Fin mai, notre retard était résorbé et nous avions envoyé 50.000 lettres supplémentaires. Pour ce qui est du cancer du côlon, nous estimons que nous aurons résorbé notre retard début juillet ; 200.000 kits de tests et un nombre considérable de lettres de rappel seront alors arrivés chez les patients. "Par ailleurs, il est important que les examens de suivi puissent avoir lieu en toute sécurité, sans risque de surcharge de l'hôpital ou du labo. La réalisation d'un frottis est par exemple à nouveau possible chez le médecin généraliste ou le gynécologue. De même, les gastro-entérologues peuvent à nouveau réaliser des coloscopies. " Nous planifions une enquête auprès des gastro-entérologues afin de pouvoir constater à temps un éventuel retard dans la réalisation des coloscopies. "Quant à la reprise du dépistage du cancer du sein en Flandre, elle est un peu plus complexe. Les unités de radiologie sont aussi impliquées dans le dépistage du Covid-19. Elles doivent donc avoir la capacité de faire à nouveau du dépistage. " Les unités de mammographie doivent aussi pouvoir satisfaire à un certain nombre de conditions de sécurité ou d'exigences minimales. Pour le positionnement du sein, le soignant doit en effet être un certain temps aussi très proche du patient. Le rythme des rendez-vous doit également être adapté afin d'éviter les contacts dans les salles d'attente. Nous aurons besoin de plus de temps pour voir le même nombre de personnes. Si le dépistage a été à l'arrêt pendant trois mois, il faudra rattraper une mammographie chez 100.000 femmes. Nous questionnons dès lors d'abord les unités de mammographie afin de parcourir une série de conditions. "" Nous aspirons à une reprise sûre et qualitative. Toutes les personnes qui avaient déjà un rendez-vous sont prioritaires. Nous sommes aussi confortés par un certain nombre d'études qui concluent qu'avoir quelques mois de retard ne doit pas être problématique. Un point important est qu'il s'agit d'un report unique de quelques mois et que le patient aura, au total, autant d'opportunités de dépistage. Sauter tout un cycle de dépistage serait par contre dangereux. " Reporter la prévention trop longtemps n'est pas une bonne idée. Un folder est donc joint à l'invitation afin de convaincre un maximum de patients que le dépistage peut se faire, même aujourd'hui, en toute sécurité.