Nous vous proposons dans cette édition un aperçu des résultats de la partie "stress et burn-out" de notre étude, basés sur l'Oldenburg Burnout Inventory (OLBI), un questionnaire validé à l'échelon international. Le mois prochain, nous nous arrêterons plus en détail sur le volet consacré à l'abus de substances, qui repose notamment sur l'Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT).

Le questionnaire OLBI sonde à l'aide d'une série d'affirmations le degré de satisfaction du répondant vis-à-vis de sa situation professionnelle... et il est encourageant de constater que les pharmaciens participants ont globalement une vision positive du métier qu'ils exercent au quotidien, même dans le contexte de l'actuelle pandémie. En temps normal, l'immense majorité (93%) se disent ainsi parfaitement à même de gérer leur charge de travail. Près de huit sur dix (77%) se sentent généralement frais et dispos lorsqu'ils travaillent, 72% ont l'impression de découvrir sans cesse de nouvelles facettes intéressantes de leur métier et une proportion comparable (69%) ressentent leur activité professionnelle comme un réel défi. Ils sont par ailleurs 66% à se sentir de plus en plus impliqués dans leur profession et 65% à juger leur charge de travail tout à fait supportable. Voilà pour les (relativement) bonnes nouvelles.

Raplapla et fatigués

Lorsqu'on examine les résultats de plus près, on constate toutefois que tout n'est pas rose. Six pharmaciens sur dix (59%) déclarent par exemple qu'il leur arrive d'être fatigués avant même de se mettre au travail, un peu moins de la moitié (48%) terminent leurs journées sur les rotules et 46% ont le sentiment d'avoir besoin de plus de temps qu'avant pour se détendre après boulot.

Plus inquiétant, environ un répondant sur trois (35%) se distancie de plus en plus de son travail, au point même d'en avoir parfois complètement ras-le-bol (33%). Un tiers des pharmaciens participants (30%) sont de plus en plus souvent confrontés à un sentiment d'épuisement émotionnel au travail et ont tendance à s'acquitter de leurs tâches "en pilote automatique" (29%). Près d'un quart (23%) affirment même avoir perdu au fil du temps toute connexion personnelle avec leur métier.

Nous vous proposons dans cette édition un aperçu des résultats de la partie "stress et burn-out" de notre étude, basés sur l'Oldenburg Burnout Inventory (OLBI), un questionnaire validé à l'échelon international. Le mois prochain, nous nous arrêterons plus en détail sur le volet consacré à l'abus de substances, qui repose notamment sur l'Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT). Le questionnaire OLBI sonde à l'aide d'une série d'affirmations le degré de satisfaction du répondant vis-à-vis de sa situation professionnelle... et il est encourageant de constater que les pharmaciens participants ont globalement une vision positive du métier qu'ils exercent au quotidien, même dans le contexte de l'actuelle pandémie. En temps normal, l'immense majorité (93%) se disent ainsi parfaitement à même de gérer leur charge de travail. Près de huit sur dix (77%) se sentent généralement frais et dispos lorsqu'ils travaillent, 72% ont l'impression de découvrir sans cesse de nouvelles facettes intéressantes de leur métier et une proportion comparable (69%) ressentent leur activité professionnelle comme un réel défi. Ils sont par ailleurs 66% à se sentir de plus en plus impliqués dans leur profession et 65% à juger leur charge de travail tout à fait supportable. Voilà pour les (relativement) bonnes nouvelles. Lorsqu'on examine les résultats de plus près, on constate toutefois que tout n'est pas rose. Six pharmaciens sur dix (59%) déclarent par exemple qu'il leur arrive d'être fatigués avant même de se mettre au travail, un peu moins de la moitié (48%) terminent leurs journées sur les rotules et 46% ont le sentiment d'avoir besoin de plus de temps qu'avant pour se détendre après boulot. Plus inquiétant, environ un répondant sur trois (35%) se distancie de plus en plus de son travail, au point même d'en avoir parfois complètement ras-le-bol (33%). Un tiers des pharmaciens participants (30%) sont de plus en plus souvent confrontés à un sentiment d'épuisement émotionnel au travail et ont tendance à s'acquitter de leurs tâches "en pilote automatique" (29%). Près d'un quart (23%) affirment même avoir perdu au fil du temps toute connexion personnelle avec leur métier.