le Pharmacien

Un gros tiers des pharmaciens (36%) boivent au moins deux fois par semaine de l'alcool. Chez un sur dix, cette consommation est presque quotidienne, quatre fois ou plus par semaine. Elle augmente avec l'âge. La moitié des seniors de 60 ans et plus boivent au moins deux fois par semaine. " Seul " un tiers des jeunes confrères (moins 40 ans) les imitent.

Un pharmacien sur cinq (20%) a pris des substances pour des raisons médicales au cours de la dernière année. 5% l'ont fait pour des raisons non médicales. Les analgésiques classiques tels que le paracétamol (85%), les hypnotiques et les sédatifs (12% dans les deux cas) sont particulièrement appréciés.

Un médecin sur cinq boit (un peu) plus que ce qui est recommandé, 2% sont dans la zone de danger. 18% se prescrivent des substances psychoactives.

S'agissant de leur consommation d'alcool, la majorité des pharmaciens se situent dans la zone de risque 1, ce qui signifie qu'ils ne boivent pas ou guère. Il est néanmoins préoccupant de constater qu'un répondant sur huit est confronté tous les mois à une occasion où il consomme plus de six verres d'alcool en une fois. Les Prs Kris Van den Broeck et Geert Dom analysent les résultats de notre enquête.

Dans quelle mesure les jeunes prennent-ils des médicaments sur ordonnance pour un usage non médical? Où se fournissent-ils? Où s'informent-ils? ... YOUTH-PUMED est la première recherche menée en Belgique sur cette pratique.

Sur les barricades depuis le début de la pandémie, les pharmaciens sont aujourd'hui un maillon essentiel de la campagne de vaccination. C'est notamment le cas de Valérie Brodéoux, active au sein du centre de vaccination secondaire de Gembloux.

Qu'est-ce qu'un pharmacien peut trouver sur les réseaux sociaux? La réponse est simple: tout. Nous avons posé dix questions à un spécialiste pour que vous n'hésitiez plus à franchir le pas vers Facebook et Instagram.

Améliorer les apports nutritionnels, booster l'immunité, favoriser la perte de poids, la digestion, la performance sportive, réduire les désagréments de la grossesse ou de la ménopause... Depuis quelques années, le marché des compléments alimentaires s'emballe au rythme de la consommation croissante par toutes les strates de la population. Afin d'amadouer le client, certains de ces produits ont entamé une mue qui les éloigne de plus en plus du statut de médicament. Pour le pharmacien, la mission est de ne pas se perdre dans cette jungle, de s'en tenir aux recommandations officielles et d'encourager les patients à une consommation raisonnée et à signaler les compléments qu'ils prennent aux professionnels de santé.

Environ 40% de la population prend un complément alimentaire en Belgique à un moment ou l'autre de l'année, ce qui représente une dépense annuelle de 30 à 35? par habitant (soit 1 à 2 produits). Les plus grands consommateurs sont les femmes et ceux ayant un niveau d'étude élevé.

Si, il y a quelques années, certains producteurs de compléments alimentaires tentaient de les faire reconnaître comme médicaments, gages de qualité et de sécurité, aujourd'hui, on observe plutôt la tendance inverse.

Qui dit marché en expansion, dit convoitise des investisseurs et stimulation des entrepreneurs. Exit la boîte insipide de comprimés durs à avaler, vive les cures personnalisées, les vitamines en dosettes, les 'gummies', les poudres enrichies, les abonnements... Rien n'est trop beau pour s'attacher de nouveaux consommateurs.

Deux revues de la littérature présentées au dernier Congrès européen sur l'obésité (ECO) concluent à l'insuffisance des preuves pour recommander des compléments alimentaires et des plantes pour la perte de poids.

Si vous vendez des compléments alimentaires dans votre pharmacie, vous devez tenir compte de la réglementation légale quant à leur commercialisation. Qu'est-ce que cette loi implique spécifiquement et que risquez-vous si vous ne vous y conformez pas?

Les proctologues belges ont élaboré une directive de consensus qui résume de manière claire les recommandations relatives aux affections hémorroïdaires, mais qui s'intéresse également au traitement de première intention. Cet alignement est le bienvenu, car la prise en charge présente à l'heure actuelle de nombreuses variations qui ne reposent pas toujours sur des preuves médicales.

Comment prendre soin du pelage des chiens et quels sont les signes révélateurs d'une pathologie? Quelques clés pour entretenir et nettoyer son animal et pour repérer les maladies de peau les plus courantes.

Omniprésents dans notre environnement, les perturbateurs endocriniens sont à la fois insaisissables et inquiétants. Un ouvrage donne des clés pour les identifier et connaître leur incidence sur la santé et les moyens de s'en protéger.

" Avec une tante pharmacienne, j'ai été plongée dans l'univers de l'officine dès mon plus jeune âge. D'après mes instituteurs, j'étais déjà résolue à marcher dans ses traces à l'école primaire! Ce rêve s'est aujourd'hui réalisé et je continue à adorer mon boulot et les contacts avec les patients à la pharmacie de Beaufays ", raconte Alix Tihon (32 ans). Cette jeune maman a toutefois toujours eu une fibre créative, qui trouve notamment à s'exprimer dans la création de bijoux originaux.