"Aucune tranche d'âge n'est épargnée par cette augmentation. Grâce aux programmes de soins, l'assurance soins de santé offre aux patients atteints de diabète un suivi et un accompagnement adaptés, qu'ils soient insulino-dépendants ou non ", commente l'AIM.

Consciente du report des soins non-urgents durant la pandémie, l'agence souligne que pour les patients atteint de diabète ainsi que ceux qui pensent avoir contracté cette maladie, la visite chez un spécialiste afin d'établir un diagnostic et/ou effectuer un suivi thérapeutique est bien entendu nécessaire.

Le pourcentage de patients atteints du diabète identifiés dans les données de l'Agence Intermutualiste ces dix dernières années a grimpé de 5,1 % à 6,1 %, une tendance qui se constate pour toutes les tranches d'âge. Chez les 25-44 ans, le pourcentage de patients diabétiques s'élève actuellement à 1,6 %, un chiffre qui atteint les 8 % chez les 45-64 ans et dépasse les 17 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

" Ces résultats ne tiennent pas compte des personnes qui ne prennent pas de médicaments ou qui n'ont pas de remboursement spécifique (programme de soins multidisciplinaire (anciennement " convention diabétique "), passeport/pré-trajet et trajet de soins diabète). Ces personnes ne sont donc pas comptabilisées comme patients atteints du diabète ", précise l'agence. " Face à ce constat, il est d'autant plus vital d'assurer un suivi adapté du diabète. Si la maladie n'est pas traitée correctement, elle peut causer de sérieux dommages sur la santé (au niveau du coeur, des vaisseaux sanguins, des reins, des yeux et des nerfs). "

Trois programmes

L'AIM rappelle l'existence des trois programmes, bien connus par les médecins, mis en place par les autorités. Les deux premiers, le pré-trajet et le trajet de soins règlent principalement les soins hors de l'hôpital, avec le médecin généraliste qui agit en tant que coordinateur et d'autres professionnels de la santé pour les soins spécialisés. En cas de programme de soins multidisciplinaires - le troisième programme - un contrat est conclu avec l'hôpital.

" En 2017, on observe chez l'ensemble des patients traités à l'insuline un suivi minimal de 47 %, un chiffre similaire parmi les participants aux différents programmes de soins. Par ailleurs, sept patients sur dix suivent un programme de soins multidisciplinaires, un patient sur quatre suit un trajet de soins et un diabétique sur 20 fait l'objet d'un suivi diabète ", constate l'agence. " Le suivi minimal global des patients non traités à l'insuline en 2017 s'élève à 15 %. On note ainsi d'importants écarts entre les participants aux différents programmes : environ 40 % pour les participants aux programmes de soins multidisciplinaires contre 22 % seulement pour les personnes faisant l'objet d'un suivi diabète. Par ailleurs, parmi les patients sans insuline, un patient sur 20 suit un programme de soins multidisciplinaires, un sur six suit un trajet de soins et un sur dix fait l'objet d'un suivi diabète. "

En conclusion, l'AIM observe une légère augmentation du suivi minimalement recommandé.

"Aucune tranche d'âge n'est épargnée par cette augmentation. Grâce aux programmes de soins, l'assurance soins de santé offre aux patients atteints de diabète un suivi et un accompagnement adaptés, qu'ils soient insulino-dépendants ou non ", commente l'AIM. Consciente du report des soins non-urgents durant la pandémie, l'agence souligne que pour les patients atteint de diabète ainsi que ceux qui pensent avoir contracté cette maladie, la visite chez un spécialiste afin d'établir un diagnostic et/ou effectuer un suivi thérapeutique est bien entendu nécessaire. Le pourcentage de patients atteints du diabète identifiés dans les données de l'Agence Intermutualiste ces dix dernières années a grimpé de 5,1 % à 6,1 %, une tendance qui se constate pour toutes les tranches d'âge. Chez les 25-44 ans, le pourcentage de patients diabétiques s'élève actuellement à 1,6 %, un chiffre qui atteint les 8 % chez les 45-64 ans et dépasse les 17 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus. " Ces résultats ne tiennent pas compte des personnes qui ne prennent pas de médicaments ou qui n'ont pas de remboursement spécifique (programme de soins multidisciplinaire (anciennement " convention diabétique "), passeport/pré-trajet et trajet de soins diabète). Ces personnes ne sont donc pas comptabilisées comme patients atteints du diabète ", précise l'agence. " Face à ce constat, il est d'autant plus vital d'assurer un suivi adapté du diabète. Si la maladie n'est pas traitée correctement, elle peut causer de sérieux dommages sur la santé (au niveau du coeur, des vaisseaux sanguins, des reins, des yeux et des nerfs). "L'AIM rappelle l'existence des trois programmes, bien connus par les médecins, mis en place par les autorités. Les deux premiers, le pré-trajet et le trajet de soins règlent principalement les soins hors de l'hôpital, avec le médecin généraliste qui agit en tant que coordinateur et d'autres professionnels de la santé pour les soins spécialisés. En cas de programme de soins multidisciplinaires - le troisième programme - un contrat est conclu avec l'hôpital. " En 2017, on observe chez l'ensemble des patients traités à l'insuline un suivi minimal de 47 %, un chiffre similaire parmi les participants aux différents programmes de soins. Par ailleurs, sept patients sur dix suivent un programme de soins multidisciplinaires, un patient sur quatre suit un trajet de soins et un diabétique sur 20 fait l'objet d'un suivi diabète ", constate l'agence. " Le suivi minimal global des patients non traités à l'insuline en 2017 s'élève à 15 %. On note ainsi d'importants écarts entre les participants aux différents programmes : environ 40 % pour les participants aux programmes de soins multidisciplinaires contre 22 % seulement pour les personnes faisant l'objet d'un suivi diabète. Par ailleurs, parmi les patients sans insuline, un patient sur 20 suit un programme de soins multidisciplinaires, un sur six suit un trajet de soins et un sur dix fait l'objet d'un suivi diabète. "En conclusion, l'AIM observe une légère augmentation du suivi minimalement recommandé.