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Le traitement de l'asthme est une bataille de longue haleine. Les patients diagnostiqués vont souvent devoir prendre en permanence des médicaments. D'où l'importance de choisir autant que possible le mode d'administration des médicaments en fonction des préférences et des capacités du patient. " Il faut bien connaitre le patient pour opter pour le traitement la forme d'administration qui lui correspondent ", explique le Dr Lieven Bedert. Suivi thérapeutique Le recours à ces préparations combinées améliore la compliance au traitement. Tout comme pour les autres maladies chroniques, ce suivi thérapeutique pose en effet souvent problème. " L'autre problème reste également le manque de symptômes. Les patients qui n'ont que peu de crises se sentent bien et ont tendance à oublier de prendre leur traitement de fond. En outre, de nombreux patients asthmatiques ignorent leurs plaintes. Ils sont 'habitués' à leur respiration sifflante ou à se réveiller pendant la nuit par manque de souffle et n'en parlent pas. Il faut vraiment leur poser des questions précises. "Coaching du patient L'une des préoccupations majeures dans la prise en charge de l'asthme reste l'éducation et l'accompagnement du patient pour lui faire utiliser correctement ses puffs ou ses autres traitements. " Les coachs peuvent agir en continuant à stimuler le patient à utiliser efficacement ses traitements. Aux Pays-Bas, il existe des infirmières spécialisées en asthme qui aident le patient et s'informent régulièrement auprès de lui sur le bon suivi du traitement. Les médecins et les pharmaciens peuvent aussi jouer un rôle important. Ce sont les pharmaciens qui voient les patients asthmatiques le plus souvent quand ils viennent chercheur leurs médicaments. Un moment idéal pour redonner l'information sur leur mode d'utilisation et leur rappeler qu'ils doivent toujours bien se rincer la bouche après l'utilisation des corticostéroïdes inhalés pour prévenir les infections. A chaque nouvelle délivrance, les pharmaciens ont l'occasion de s'assurer que le patient a bien compris ce qu'il doit faire. S'il remarque que le patient éprouve des difficultés avec un produit, il peut toujours contacter le prescripteur et lui demander s'il ne peut pas délivrer un produit ayant un autre mode d'administration. "