Pourquoi? Parce que "l'alcoolisme est l'addiction la plus fréquente dans notre société, après celle du tabac", explique le Pr André Scheen dans son éditorial: 10% des Belges présenteraient une consommation d'alcool problématique et 8% seraient concernés par le "Binge Drinking" (plus de 6 verres en une seule occasion, une fois par semaine)... "Le choix a aussi été guidé par la diversité des complications liées à une consommation excessive d'alcool, qu'elles soient somatiques, psychologiques, comportementales ou même sociétales. Il est en effet rare qu'une substance potentiellement toxique soit consommée à une aussi large échelle et qu'un abus ou un mésusage puisse conduire à un panel aussi varié de répercussions néfastes".

À côté des articles sur l'épidémiologie, la consommation dans le milieu médical, le métabolisme de l'alcool, les marqueurs biologiques, les mécanismes neurobiologiques de l'alcoolo-dépendance, la prise en charge par le généraliste, les complications métaboliques, psychiatriques ou neurologiques..., un sujet aborde les récentes études qui suggèrent une relation entre des perturbations du microbiote intestinal chez les patients alcooliques et la sévérité des symptômes de dépression, d'anxiété et d'appétence à l'alcool, suggérant l'existence d'un 'dialogue' entre l'intestin et le cerveau. Un autre encore décrit la pharmacothérapie des formes sévères du sevrage éthylique en milieu hospitalier.

Enfin, l'alcool est-il un facteur protecteur ou un facteur de risque cardiovasculaires? Le Pr Scheen fait le point sur les relations complexes entre consommation d'alcool et risque coronarien et cérébrovasculaire. Il conclut: "Compte tenu des incertitudes, en l'absence d'essai contrôlé, et de la difficulté de ne pas dépasser le seuil potentiellement bénéfique, il n'est pas actuellement recommandé de boire de l'alcool dans un but de protection cardio-vasculaire".

Pourquoi? Parce que "l'alcoolisme est l'addiction la plus fréquente dans notre société, après celle du tabac", explique le Pr André Scheen dans son éditorial: 10% des Belges présenteraient une consommation d'alcool problématique et 8% seraient concernés par le "Binge Drinking" (plus de 6 verres en une seule occasion, une fois par semaine)... "Le choix a aussi été guidé par la diversité des complications liées à une consommation excessive d'alcool, qu'elles soient somatiques, psychologiques, comportementales ou même sociétales. Il est en effet rare qu'une substance potentiellement toxique soit consommée à une aussi large échelle et qu'un abus ou un mésusage puisse conduire à un panel aussi varié de répercussions néfastes".À côté des articles sur l'épidémiologie, la consommation dans le milieu médical, le métabolisme de l'alcool, les marqueurs biologiques, les mécanismes neurobiologiques de l'alcoolo-dépendance, la prise en charge par le généraliste, les complications métaboliques, psychiatriques ou neurologiques..., un sujet aborde les récentes études qui suggèrent une relation entre des perturbations du microbiote intestinal chez les patients alcooliques et la sévérité des symptômes de dépression, d'anxiété et d'appétence à l'alcool, suggérant l'existence d'un 'dialogue' entre l'intestin et le cerveau. Un autre encore décrit la pharmacothérapie des formes sévères du sevrage éthylique en milieu hospitalier. Enfin, l'alcool est-il un facteur protecteur ou un facteur de risque cardiovasculaires? Le Pr Scheen fait le point sur les relations complexes entre consommation d'alcool et risque coronarien et cérébrovasculaire. Il conclut: "Compte tenu des incertitudes, en l'absence d'essai contrôlé, et de la difficulté de ne pas dépasser le seuil potentiellement bénéfique, il n'est pas actuellement recommandé de boire de l'alcool dans un but de protection cardio-vasculaire".