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Un cheval sans vers ? Malheureusement, il n'en existe pas ! La vermifugation figure donc parmi les traitements les plus courants administrés aux chevaux, tant dans un but préventif que curatif. Près de 90 % des contaminations se font dans les prairies ; le restant dans les écuries. " On conseille de protéger préventivement les animaux contre les vers et certainement de ne pas attendre leur contamination ", explique Isabelle Cornelissen. La présence de vers se manifeste par différents symptômes : robe plus rugueuse, baisse d'appétit, anémie, coliques, diarrhée ou constipation et perturbation de la croissance. " Le déparasitage préventif fait parfois l'objet de controverses. Certains propriétaires ou vétérinaires examinent plutôt le fumier pour détecter la présence éventuelle de vers. "Vaccin contre la grippe et tétanos Les chevaux sont régulièrement vaccinés contre la grippe et le tétanos. Un mois après la première injection, les chevaux reçoivent une piqûre de rappel. La troisième injection est administrée six mois plus tard, avant de passer à la vaccination annuelle de rappel. " Chez les chevaux de compétition amenés à voyager souvent à l'étranger, les vaccins se font tous les six mois. On commence la vaccination chez les chevaux âgés de six mois. Les poulains reçoivent à la naissance la dénommée " piqûre de poulain " contenant un sérum contre le tétanos, afin d'empêcher qu'ils ne soient contaminés au cours des premiers jours de leur vie. "Désinfecter et anesthésier Les blessures des chevaux peuvent être désinfectées avec de l'isobétadine classique. " C'est une très bon produit désinfectant pour ces animaux. Il faut d'abord bien rincer la plaie avant d'y appliquer l'isobétadine. Il existe également de nombreuses crèmes sur le marché qui luttent principalement contre la formation de chéloïdes. "