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Actuellement, le nombre d'obèses ne cesse d'augmenter. En Belgique, 20 % des personnes sont en surpoids, ce qui représente 2 millions d'individus. Une personne en surpoids sur cinq devient diabétique de type 2. On peut considérer cette population de diabétiques comme une sous-population de personnes souffrant du syndrome métabolique caractérisé par au moins trois de ces cinq critères - tous améliorés par la pratique d'un sport : Résistance à l'insuline En ce qui concerne le métabolisme, la première chose que l'on observe dans la genèse de ces problèmes est une augmentation de la résistance à l'insuline. Cette résistance peut être génétique mais aussi acquise soit par manque d'exercice, soit à cause de l'excès de poids, de l'âge ou d'une alimentation trop riche. Le régime Dans la plupart des cas, une modification du comportement alimentaire s'impose. Les règles de bases d'un régime équilibré seront introduites petit à petit et la perte de poids suivra naturellement. Les régimes trop hypocaloriques qui sont en dessous du métabolisme basal et les régimes " miracles " sont à déconseiller. L'aide d'un diététicien sera des plus précieuses. Une légère restriction calorique de 500 à 1000 kcal est préférable. Il faut réduire progressivement les quantités et les fractionner tout en respectant les goûts et les habitudes alimentaires du patient (déplacements, religion, budget, allergies...). Le sport à la rescousse Dans le cadre de l'amaigrissement, associer le sport à la diète augmente la perte de poids de 20 % en 1 an. En outre, une perte de poids sans sport s'associe à une fonte musculaire. Celle-ci sera de l'ordre de 30 % de la perte totale si l'on s'en tient à la seule restriction calorique. Elle ne sera plus que de 12 % si on associe un exercice d'endurance et sera nulle avec un bon programme de musculation. Quels sports choisir et comment s'y mettre ? Il n'est pas facile de faire du sport pour quelqu'un qui n'en a jamais fait et qui est en surpoids. Le sport est alors souvent associé à une image pénible. La première chose à faire est d'inciter les gens à bouger : jardiner, monter les escaliers, marcher... Ensuite, petit à petit, on peut amener les patients à pratiquer un sport plus régulièrement. Le choix du sport se fera en fonction des goûts des patients et tiendra compte d'éventuels problèmes physiques comme les problèmes de genoux, par exemple. Références