Tout sur Centre Antipoisons

Non, estiment les experts réunis par le Centre Antipoisons pour son symposium: notre pays doit se doter d'une véritable politique en matière d'antidotes, renforcer la formation des professionnels et développer un réseau multidisciplinaire. Une plateforme en ligne localisant les antidotes serait une première étape.

Dans le cas d'une intoxication pour laquelle un antidote est disponible, il est crucial que le bon antidote parvienne rapidement au patient et soit ensuite correctement administré. Cependant, en l'absence de gestion centralisée, cette disponibilité rapide n'est pas évidente. Le Centre antipoisons souhaite une politique mieux coordonnée.

Températures élevées ou manque de gel oblige, le Centre antipoisons met en garde contre le retour aux affaires précoce des tiques.

Depuis sa création, en 1963, le Centre antipoisons belge a sauvé d'innombrables vies en diffusant des informations sur les produits toxiques auprès des médecins, des hôpitaux et du grand public.

En 2018, le Centre Antipoisons a reçu plus de 9.300 appels concernant des erreurs thérapeutiques, soit 25 par jour en moyenne. Dans plus de la moitié des cas, il était question d'un problème de surdosage.

Deux millions d'appels reçus, tel est le cap franchi en 2018 par le Centre Antipoisons. Chaque jour, il reçoit en moyenne 157 appels, souvent pour un contact avec un produit qui, dans la moitié des cas, est un médicament.