Tout sur Gand

" Mes parents m'ont offert mon premier harmonica et ensuite, j'ai reçu celui de mon grand-père ", raconte Céline Vergote, une pharmacienne hospitalière qui se produit à l'occasion sur la scène gantoise du blues.

" Dans mon ancienne pharmacie, des personnes souffrant de problèmes de santé mentale venaient régulièrement chercher des médicaments. Elles ne souriaient guère, sauf lorsqu'elles sentaient un échantillon dans notre bar à parfums. J'ai donc voulu comprendre ce qui se passait véritablement ", relate Kristof Lefebre. Le pharmacien gantois, aujourd'hui créateur de parfums et de produits de soins, nous fait découvrir le monde merveilleux des fragrances.

Passionné depuis l'enfance par la flore indigène, le pharmacien gantois Charles Van Hoorebeke (1790-1821) a constitué un vaste herbier qui permet, 200 ans après sa mort, de se faire une idée de l'évolution de la biodiversité dans nos régions.

" Je me suis investie corps et âme dans mon métier de pharmacienne et, lorsque j'ai décidé d'arrêter, j'ai longtemps réfléchi à ce que je voulais faire. Ouvrir un B&B demande un sérieux investissement ", raconte Katrien Vallaeys (62 ans) du B&B d'Apotheeke à Zwijnaarde - une base parfaite pour un city-trip à Gand.

Ex-pharmacienne, Brigitte Martens (45 ans) avait déjà à son actif une carrière d'artiste avant d'entamer des études en sciences pharmaceutiques et d'aboutir finalement, de fil en aiguille, dans le secteur de la biotechnologie. "Les autres sont parfois un peu déboussolés par mon parcours professionnel", avoue-t-elle en riant. Le fil rouge de son histoire? Un lien étroit avec la nature. "L'herboristerie, la permaculture, l'apiculture et aujourd'hui les bains de forêt et mes activités de guide nature s'inscrivent tous dans la même lignée."

Au cours de la crise du coronavirus, des étudiants en médecine ont retroussé leurs manches dans plusieurs maisons de repos et de soins belges. Les nombreuses absences pour maladie rendaient en effet le manque de personnel de plus en plus palpable dans le secteur, d'où l'idée de mobiliser les futurs médecins.

" Nous avons perdu une petite partie de la consommation médicale en raison du report ou de l'annulation de soins qui ont découlé de la crise du Coronavirus. Cela a relativement peu d'impact sur la santé publique et on ne sait d'ailleurs pas non plus le vérifier correctement sur le plan scientifique. "

L'introduction d'un manuel de qualité n'a pas contribué de façon significative à améliorer le niveau de qualité global dans les officines. L'outil ne mesure pas suffisamment ce qu'il vise à mesurer, et il n'y a pas de lien réel entre les structures et processus organisationnels qui y sont décrits et les soins aux patients

Aucun pharmacien n'a jamais refusé de délivrer de substances euthanasiantes, bien que la loi le permette. C'est ce qui ressort d'un bref sondage que le Pharmacien a organisé dans la foulée du procès " euthanasie " qui vient de se terminer à Gand.

Quiconque pense à se rendre à Pharmanology doit aller écouter Rik Moons au moins sept fois. Il parlera de trois thèmes. Pourquoi y a-t-il tant de demandes pour ses idées et ses visions ? Parce que Rik Moons connaît le monde pharmaceutique comme personne. " Le marché de la consommation est en évolution et cela affecte aussi les professions libérales", dit-il. "Les pharmaciens ne peuvent pas rester à la traîne, c'est une question de changement et de croissance, ou d'immobilisme." D'un fournisseur de médicaments au coaching de patients