Tout sur Hans De Loof

En raison de l'émergence de tests génétiques bon marché, de plus en plus de personnes feront analyser tout leur génome. Le secteur des soins de santé doit s'y préparer, estime le Pr Hans De Loof (Université d'Anvers). Avec le Pr Yann Sterckx, il a supervisé le mémoire de master d'Asa De Schepper, qui en décrit les implications.

Mentionner l'indication du traitement sur la prescription peut accroître la sécurité du patient, mais certains médecins y sont opposés en raison de la charge de travail accrue que cela représente ou d'inquiétudes touchant au respect de la vie privée. Une étude réalisée à l'UAntwerpen s'est intéressée à l'avis des patients.

Bien accompagner les patients en situation de pauvreté et les référer à d'autres acteurs si nécessaire n'est pas toujours évident pour les pharmaciens, aussi sensibles soient-ils à cette problématique. Accorder une attention plus grande à la question au cours de la formation peut contribuer à améliorer les choses, tout comme le partage de connaissances et d'expériences entre collègues.

S'agissant du problème de la pauvreté, il faudrait vraiment d'urgence qu'une prise de conscience se fasse, soulignent le professeur de pharmacologie Hans De Loof et la psychiatre Kirsten Catthoor. " Les prestataires de soins pensent trop peu à l'impact financier qu'un traitement peut avoir sur le patient. "

L'édition d'avril du Pharmacien sera dans votre boîte aux lettres ce jeudi. Elle est largement dominée par l'enquête "pharmaciens et pauvreté", que vous pouvez remplir à partir de jeudi. En voici un avant-goût.

L'introduction d'un manuel de qualité n'a pas contribué de façon significative à améliorer le niveau de qualité global dans les officines. L'outil ne mesure pas suffisamment ce qu'il vise à mesurer, et il n'y a pas de lien réel entre les structures et processus organisationnels qui y sont décrits et les soins aux patients

Cette rentrée parlementaire, la Commission Santé de la Chambre s'est penchée sur la problématique des pénuries de médicaments. Tous les acteurs ont été invités à s'exprimer. Pour le Pr Jean-Michel Dogné (UNamur), c'est un signe annonciateur de changements.