A quelques jours de son 65e anniversaire, Frank Vandenbroucke sera la figure de proue du sp.a dans le gouvernement Vivaldi.L'homme politique bien connu du secteur de la santé - entre autres pour avoir réglementé fortement la kinésithérapie - avait arrêté la politique en 2011, pour se consacrer à sa carrière académique. Il avait déjà été chargé des Affaires sociales (et des Pensions) dans le gouvernement Verhofstadt I. A l'époque, Magda Aelvoet (Agalev) était en charge de la Santé publique.

Le nouveau ministre de la Santé publique doit faire face à la crise sanitaire provoquée par le Covid-19. Un fameux défi pour un homme politique expérimenté.

Conner Rousseau, le jeune président du sp.a, seulement 4e parti de Flandre en nombre de voix, a bien négocié au sein du gouvernement Vivaldi pour décrocher le puissant portefeuille des Affaires sociales et de la Santé publique.

Oxford

Né à Louvain en 1955, Frank Vandenbroucke étudie au sein des universités de Louvain et de Cambridge.

Député de 1985 à 1996, il préside le SP de 1989 à 1994, année où il succède à Willy Claes comme ministre des Affaires étrangères.

En 1995, il doit démissionner de ce poste, emporté bien malgré lui par la tourmente du scandale Agusta-Dassault, après avoir tenu des propos quelque peu déroutants. M. Vandenbroucke avait alors affirmé lors d'une interview qu'après avoir repris la présidence du parti, il avait voulu "brûler" une somme de plusieurs millions de francs belges qu'il avait découverte dans un coffre, en provenance de pots de vin payés par l'avionneur.

En 1996, il démissionne de son siège de député pour étudier à Oxford pendant trois ans.

Il revient aux affaires politiques belges en 1999.

Au début des années 2000, Frank Vandenbroucke forme avec les Johan Vande Lanotte, Patrick Janssens et le regretté Steve Stevaert, un quatuor qui donne au "socialistische partij" (SP) un ton et une dimension qu'il n'a plus jamais revêtue depuis lors sur l'échiquier politique national et régional, même en changeant de nom pour devenir l'actuel sp.a, rappelle l'agence Belga.

En conflit

Dans le gouvernement arc-en-ciel de Guy Verhofstadt, il détient le portefeuille des Affaires sociales et ensuite celui de l'Emploi. Au cours de ce dernier mandat, il s'oppose régulièrement à Laurette Onkelinx, ministre PS, notamment au sujet du contrôle des chômeurs et des chèques-services.

Comme ministre des Affaires sociales, il est par ailleurs souvent entré en conflit avec les associations de médecins, mais on lui a reconnu d'avoir assaini les finances de l'assurance-maladie.

En 2004, il entre dans le gouvernement flamand comme ministre de l'Emploi et de l'Enseignement. Il a notamment imposé d'importantes réformes à l'enseignement flamand qui n'ont pas toujours été bien accueillies.

En 2009, à la surprise générale, il n'est plus retenu par la présidente du sp.a, Caroline Gennez, pour faire partie de la nouvelle équipe du gouvernement flamand dirigé par le CD&V Kris Peeters.

En 2010, il est encore été élu sénateur alors qu'il poussait la liste sp.a.

Depuis son départ de la vie politique, il a encore fait parler de ses compétences, en tant que président du comité national des pensions, l'organe d'avis et de concertation dans le cadre de la réforme des pensions du gouvernement fédéral, mais aussi dans sa carrière académique dans les universités d'Anvers, de Louvain et d'Amsterdam.

A quelques jours de son 65e anniversaire, Frank Vandenbroucke sera la figure de proue du sp.a dans le gouvernement Vivaldi.L'homme politique bien connu du secteur de la santé - entre autres pour avoir réglementé fortement la kinésithérapie - avait arrêté la politique en 2011, pour se consacrer à sa carrière académique. Il avait déjà été chargé des Affaires sociales (et des Pensions) dans le gouvernement Verhofstadt I. A l'époque, Magda Aelvoet (Agalev) était en charge de la Santé publique.Le nouveau ministre de la Santé publique doit faire face à la crise sanitaire provoquée par le Covid-19. Un fameux défi pour un homme politique expérimenté.Conner Rousseau, le jeune président du sp.a, seulement 4e parti de Flandre en nombre de voix, a bien négocié au sein du gouvernement Vivaldi pour décrocher le puissant portefeuille des Affaires sociales et de la Santé publique.OxfordNé à Louvain en 1955, Frank Vandenbroucke étudie au sein des universités de Louvain et de Cambridge.Député de 1985 à 1996, il préside le SP de 1989 à 1994, année où il succède à Willy Claes comme ministre des Affaires étrangères.En 1995, il doit démissionner de ce poste, emporté bien malgré lui par la tourmente du scandale Agusta-Dassault, après avoir tenu des propos quelque peu déroutants. M. Vandenbroucke avait alors affirmé lors d'une interview qu'après avoir repris la présidence du parti, il avait voulu "brûler" une somme de plusieurs millions de francs belges qu'il avait découverte dans un coffre, en provenance de pots de vin payés par l'avionneur.En 1996, il démissionne de son siège de député pour étudier à Oxford pendant trois ans.Il revient aux affaires politiques belges en 1999.Au début des années 2000, Frank Vandenbroucke forme avec les Johan Vande Lanotte, Patrick Janssens et le regretté Steve Stevaert, un quatuor qui donne au "socialistische partij" (SP) un ton et une dimension qu'il n'a plus jamais revêtue depuis lors sur l'échiquier politique national et régional, même en changeant de nom pour devenir l'actuel sp.a, rappelle l'agence Belga.En conflitDans le gouvernement arc-en-ciel de Guy Verhofstadt, il détient le portefeuille des Affaires sociales et ensuite celui de l'Emploi. Au cours de ce dernier mandat, il s'oppose régulièrement à Laurette Onkelinx, ministre PS, notamment au sujet du contrôle des chômeurs et des chèques-services.Comme ministre des Affaires sociales, il est par ailleurs souvent entré en conflit avec les associations de médecins, mais on lui a reconnu d'avoir assaini les finances de l'assurance-maladie.En 2004, il entre dans le gouvernement flamand comme ministre de l'Emploi et de l'Enseignement. Il a notamment imposé d'importantes réformes à l'enseignement flamand qui n'ont pas toujours été bien accueillies.En 2009, à la surprise générale, il n'est plus retenu par la présidente du sp.a, Caroline Gennez, pour faire partie de la nouvelle équipe du gouvernement flamand dirigé par le CD&V Kris Peeters.En 2010, il est encore été élu sénateur alors qu'il poussait la liste sp.a.Depuis son départ de la vie politique, il a encore fait parler de ses compétences, en tant que président du comité national des pensions, l'organe d'avis et de concertation dans le cadre de la réforme des pensions du gouvernement fédéral, mais aussi dans sa carrière académique dans les universités d'Anvers, de Louvain et d'Amsterdam.