...

En évolution positive de 1,2 %, le chiffre d'affaires ne compense pas (pour la troisième année consécutive) l'évolution de l'inflation qui est de 1,46 %. La croissance réelle est donc négative de -0,26 %, ce qui est aussi le moins mauvais résultat des trois dernières années. En 2011, la croissance réelle était de -2,06 %. La situation semble donc se stabiliser sur 2012. Toutefois, si l'on suit les chiffres donnés par l'APB, 43 officines ont fermé en 2012. Leur chiffre d'affaires se répartit donc sur les autres officines. On ne possède évidemment pas le chiffre d'affaires de toutes ces officines ayant fermé, mais on peut se douter qu'il soit plus ou moins faible. Si on estime leur CA à 40 % du CA moyen, la seule fermeture de ces officines aboutirait à une augmentation du CA des autres officines de 0,35 %... On peut donc considérer que la croissance des 1,2 % est due à 30 % à la fermeture d'officine et pour 70 % à une croissance des ventes. Regardons dans le détail si l'on peut retirer d'autres informations dans le graphique ci-contre qui reprend l'évolution en pourcentage du chiffre d'affaires entre 2011 et 2012 en fonction du CA. On constate d'abord que les chiffres sont bien distribués. Cela signifie que l'on ne semble pas retrouver de grosses officines qui gagnent systématiquement plus et des petites qui gagnent systématiquement moins. Nous le confirmerons un peu plus tard. Mais continuons dans notre analyse statistique de l'échantillon d'officine.