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Que se passe-t-il aujourd'hui ? Le fabricant dépose une demande de remboursement pour délivrance aux personnes majeures. Si le médicament reçoit ultérieurement une autorisation pour utilisation chez des mineurs d'âge, la firme pharmaceutique devra alors introduire une nouvelle demande de remboursement, cette fois spécifiquement dans le but d'obtenir une 'indication pédiatrique' supplémentaire, à savoir pour une utilisation auprès des mineurs d'âge. Cela peut durer de 7 à 13 mois compte tenu de la procédure actuelle, ce qui signifie que les patients mineurs ayant besoin de ce médicament doivent parfois attendre longtemps avant d'être remboursés, explique le cabinet De Block. La ministre modifiera sous peu cette procédure. Il ne faudra plus déposer une nouvelle demande spécifique : " La période d'attente entre l'octroi de l'autorisation dans le cadre d'une 'affection pédiatrique' et le remboursement de médicaments qui sont déjà remboursés pour les adultes sera réduite d'au moins cinq mois, voire 11 dans certains cas. " Dans la foulée, la baisse de prix à laquelle est souvent liée l'extension d'un remboursement à indication pédiatrique ne sera plus d'application alors qu'actuellement, le prix de la plupart des médicaments diminue d'un tiers pour chaque nouvelle indication supplémentaire. La ministre Open-VLD espère ainsi doper l'innovation thérapeutique. Cette disposition sera publiée en même temps qu'une série d'autres dans la loi " portant des dispositions diverses en matière de santé ", approuvée par le Conseil des ministres et soumise à l'avis du Conseil d'État. Ce sont surtout trois pathologies qui sont visées par la réforme : le psoriasis, l'arthrite juvénile et différents types de cancers pédiatriques.